« J’imagine que Dieu avait un message à me faire passer. » Intervention divine ou non, la rupture du tendon d’Achille va éloigner John Wall des parquets pendant un an. Une longue absence à l’issue de laquelle le Wizard espère mettre de côté ses pépins de santé pour de bon.
Le message divin qu’il dit avoir reçu ? « Assieds-toi et retrouve la pleine possession de tes moyens. J’ai joué avec les blessures durant toute ma carrière. Je connais beaucoup de gens qui en font autant et ne s’arrêtent jamais. C’est quelque chose que je n’aime pas faire. Tant que ce n’est pas cassé, je veux jouer. J’imagine que cela m’a rattrapé. »
Les clés du camion à Bradley Beal
On rappelle que John Wall a connu une double peine niveau blessure. En pleine convalescence pour soigner son talon, il s’est rompu le tendon d’Achille en glissant chez lui…
« J’ai compris que j’avais une infection, je prenais des antibiotiques mais je sentais que quelque chose clochait. Puis j’ai glissé, mais je ne pense pas que ce soit la raison principale. Ma douleur était toujours la même. Je ne sentais pas de gêne. D’une certaine façon, je suis content que (la glissade) soit arrivée maintenant plutôt qu’après quatre ou cinq mois de convalescence, en essayant de revenir sur les parquets. »
L’enjeu est maintenant de savoir s’il pourra se relever et revenir au niveau qui était le sien. « Tous les gens négatifs qui pensent que je ne reviendrai jamais, ils me motivent davantage. » D’ici là, John Wall est condamné à jouer la pom-pom de luxe pour son équipe, qui a fait une croix sur deux de ses cadres, Otto Porter Jr. et Markieff Morris, cette semaine.
Avec ces départs et en l’absence du meneur, Bradley Beal est plus que jamais le leader de la franchise. « Avec ses statistiques et sa façon de porter l’équipe cette année, je pense qu’il aurait dû être All-Star titulaire », salue John Wall. « On ne voit pas beaucoup d’arrières en faire autant, hormis James Harden sans doute. »
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