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Kenny Atkinson, l’architecte du projet des Nets

On ne cesse de le répéter : tout va bien aux Nets. Les victoires s’enchaînent, les joueurs réalisent de belles performances, au point d’espérer le All-Star Game et le public revient à la salle pour supporter l’actuel sixième de la conférence Est.

Parmi ces bonnes nouvelles, on trouve aussi une sorte d’aboutissement du travail de Kenny Atkinson. Salué pendant des mois et des mois, même si le bilan ne suivait pas, le coach des Nets récolte enfin les lauriers qu’il mérite. Sa progression explique autant les résultats des Nets qu’elle en découle.

« C’est probablement un peu des deux », assure le coach, quand il parle des progrès des joueurs ainsi que des siens. « Je pense que j’ai davantage de confiance, je sens mieux ce dont on a besoin et ce qui a besoin d’être changé. »

Adepte de la défense de zone

Arrivé en 2016 pour sa première expérience en tant que « head coach », Kenny Atkinson a parfois manqué de souplesse. Pour trouver ses marques, il était très scolaire et voulait avant tout imprimer son système.

« Au début, j’étais déterminé à garder nos principes. Maintenant que j’ai progressé et que je suis plus familier avec les joueurs, je pense qu’on est davantage ouvert à d’autres choses. Ce n’est pas si fou que ça, mais la défense de zone nous a aidés. On change davantage de défenses qu’auparavant. Et notre attaque a également changé durant l’intersaison. On a peaufiné mais ce sont surtout les joueurs qui ont adhéré même pendant les séries de défaites. Ils n’ont jamais perdu la foi dans ce qu’on faisait, et ça, c’est très important. »

C’est aussi le rôle du coach, de garder un groupe concentré et appliqué malgré les défaites. Bien que les blessures aient frappé les Nets cette saison, l’équipe a montré de remarquables qualités mentales.

« C’est évident : plus on a gagné en cohésion et en expérience, plus on a rendu son travail facile », explique Spencer Dinwiddie. « Il fait un très bon boulot pour nous mettre en position de réussir. Un jeune groupe a besoin d’apprendre à gagner, c’est ce qu’on fait actuellement. »

« Je ne suis pas un gars de systèmes »

Il y a deux ans et demi, voici ce qu’il confiait avant d’entamer sa première expérience.

« Je ne suis pas un gars de systèmes » assurait-il. « J’aime l’attaque de Mike D’Antoni, avec de la course et des espaces mais je suis assez malin pour comprendre les joueurs et leurs forces. Je continue de découvrir l’effectif et si cela veut dire ralentir le tempo et jouer à l’intérieur pour le meilleur des joueurs, alors on fera cela… »

Et c’est exactement ça. Tous les coaches ont des idéaux en tête, mais il faut les joueurs pour les appliquer. À Brooklyn, Kenny Atkinson a vite compris qu’il lui faudrait composer avec des jeunes talents revanchards ou des anciens boudés par d’autres équipes. Un mélange avec lequel il est difficile de mettre en place ses principes, mais il y est parvenu en s’appuyant sur un vrai collectif et un vrai fonds de jeu. C’est ce qui permet d’avancer malgré les blessures et sans superstar.

 

LE PLUS FRANÇAIS DES COACHES NBA

Il y a deux ans, nous avions discuté de la France avec Kenny Atkinson. Souvenirs.

LA VIE EN FRANCE

« Je ne connaissais pas grand-chose de la France. Je n’avais vraiment pas beaucoup d’expérience. En fait, ma famille a des racines françaises. Ma grand-mère, qui venait du Québec, parlait uniquement français. Mon arrière grand-mère était française, et je crois que sa famille était de Picardie. On a fait notre arbre généalogique. Et j’ai toujours eu une affection particulière pour la France. J’ai appris le français à la fac. J’ai toujours eu ce petit quelque chose en moi qui m’attirait inévitablement vers la France. »

« J’adore la nourriture, j’adore les gens. J’y ai passé des années merveilleuses en tant que joueur puis en tant qu’entraîneur. J’ai mangé la culture française [en français, ndlr]. Je me suis vraiment immergé dans la culture française. Je suis un bon vivant [en français également, ndlr]. J’aime la mentalité française et puis, c’est un pays magnifique. Que ce soit à Dijon, à Epinal, j’ai apprécié chaque ville où je suis passé. Et à chaque fois, j’ai appris quelque chose de nouveau sur moi-même, en tant qu’entraîneur mais aussi en tant qu’individu. Honnêtement, sans cette expérience en France, je ne pense pas que j’en serai là où j’en suis maintenant. J’ai beaucoup appris sur moi-même et ça m’a permis de mieux comprendre le monde en général. »

« Ma ville préférée ? Nantes est, comme vous dites, sous-estimée [en français, ndlr] mais bon, la plus belle ville, c’est Paris. Mais chaque ville où je suis passé, j’ai adoré. J’ai adoré Epinal, j’ai adoré Montpellier, j’ai adoré Mulhouse aussi. Mais Paris, c’est le top. Il y a tellement de choses à voir et à faire. »

L’APPRENTISSAGE DU METIER

« C’est une autre idée du basket. C’est une autre approche du jeu, avec des idées différentes de ce qui se fait aux Etats-Unis. Dans chaque culture, on fait certaines choses différemment et c’est ça que j’ai apprécié. J’ai appris des entraîneurs et des joueurs français. La ligue française est bien. Quand je coachais, je me souviens qu’il y avait de très bonnes équipes à affronter. »

« J’ai visité l’INSEP et j’ai tellement appris. J’ai parlé à Jean-Marc Touzé, un préparateur physique… Il y a tellement de personnes à qui on peut parler. On partage la même culture. On est allé dîner ensemble au Cardinal à côté de Coubertin. C’est ce type de culture qu’on essaie de mettre en place chez les Nets. On va aller dîner après le match ce soir. On veut créer cet esprit d’équipe.

« J’adorerais revenir coacher en France. J’adorerais vraiment. Mais c’est très difficile. Il y a déjà peu de boulot pour les entraîneurs français. Et il y a beaucoup de bons entraîneurs. J’irai même si c’est pour être un assistant. Peut-être plus tard dans ma carrière, je ne sais pas. Mais franchement, je le ferai même en tant qu’assistant. Pour l’expérience. C’est dire combien j’aime la France ! Je fais ce boulot, pas pour l’argent, mais pour apprendre. »

L’EQUIPE DE FRANCE ?

« Non, non, non ! Vous avez le meilleur sélectionneur possible en ce moment [en Vincent Collet, ndlr]. Il y a trop de bons entraîneurs en France… Non, non, non ! Il y a trop de bons entraîneurs qui le mériteraient plus que moi. J’adorerais être un assistant ou aider. Mais j’ai trop de respect pour la Fédération, pour les résultats récents dans les compétitions internationales. Je suis un grand fan du basket français. Et il devrait obtenir plus de respect car c’est incroyable de voir le nombre de bons joueurs et de bons coachs qu’il a produit. Les gens qui sont dans le basket le savent, mais le grand public l’ignore. »

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