Si James Harden (37 points, 6 passes) a une nouvelle fois brillé offensivement, le MVP en titre n’a pas pu réaliser de nouveau miracle, et les Rockets quittent Philadelphie avec une grosse défaite : 121-93 ! En l’absence de Jimmy Butler, Joel Embiid (32 points 14 rebonds) a pris les choses en mains, et le revers face à OKC est déjà oublié.
Brett Brown décide de lancer Corey Brewer dans le 5 de départ pour remplacer Jimmy Butler, et les Sixers ont du mal face au jeu en première intention de leurs adversaires. Par deux fois, Eric Gordon trouve la mire à 3-points, puis c’est au tour du nouvel arrivant Kenneth Faried de se faire remarquer d’entrée par un dunk rageur (16-11).
Joel Embiid se promène dans la raquette
Les rentrées de Landry Shamet et T.J. McConnell donnent du rythme à l’attaque des Sixers. Le meneur remplaçant agresse la défense texane tandis que le shooteur n’hésite pas à prendre ses responsabilités en attaque (21-20). Auteur de deux tirs incroyables à 3-points, James Harden est dans un grand soir, mais Joel Embiid aussi. Le Camerounais termine ce premier acte en trombe. Trouvé poste bas, il score trop facilement dans une raquette où Clint Capela fait cruellement défaut. Drive avec ou sans la faute, tir au poste, hook poste bas, le natif de Yaoundé marche sur la défense texane et Philly a pris les devants (30-26).
Par deux fois, Faried servi sur pick and roll s’envole. Néanmoins sa nouvelle équipe est dans le dur face au jeu collectif proposé par les Sixers. Comme souvent, James Harden a tendance à jouer un peu seul. Certes, personne ne peut l’arrêter, mais le MVP en titre n’implique pas ses coéquipiers. A l’inverse, à Philly tout le monde brille. A l’image d’un Wilson Chandler qui trouve la cible de loin, ou d’un JJ Redick « on fire » pour planter 8 points dont un 3-points magnifique dans le corner. Les Sixers offrent à leur public (59-42).
James Harden isolé et nerveux
James Harden tente de réagir et de faire passer son équipe sous la barre des 10 points (61-50), mais cette fin de second quart-temps est très compliquée pour le meilleur scoreur de la ligue. Bousculé par Embiid, il échange quelques mots avec le pivot camerounais et les deux hommes récoltent une faute technique. Puis sur une remise en jeu anodine, il se frictionne avec Brewer. Résultat : faute offensive, sa 4e faute personnelle du match. Et pour ne rien arranger, à 10 secondes de la sonnerie, Harden seul en contre-attaque ne voit pas Embiid revenir comme une fusée. Le contre du pivot des Sixers enflamme le Wells Fargo Center, et Philly rejoint les vestiaires avec 15 points d’avance (65-50).
Le 15-4 des Sixers pour attaquer la seconde mi-temps met un terme à tous suspense dans cette rencontre. Houston ne reviendra pas et Harden semble fatigué… Les coéquipiers de Ben Simmons sont tout simplement trop forts pour les Rockets. Le meneur australien gère le tempo à la perfection et il n’a pas besoin de forcer son talent en attaque (80-54). Poste bas, Embiid continue son opération destruction pendant que Shamet s’amuse dernière la ligne à 3-points. D’un drive à travers la défense, McConnell donne 30 points d’avance à la fin du 3e quart temps à son équipe. Houston a lâché prise (94-63).
Les 12 dernières minutes ne servent plus à grand-chose. Brett Brown décide de faire appel à Amir Johnson et Furkan Korkmaz, deux joueurs absents de la rotation depuis quelques temps. Pour Houston, c’est Gerald Green qui tente de réduire l’écart dans un « garbage time » où Shamet et Korkmaz vont continuer à se faire remarquer. Houston est passé à côté de sa rencontre, mais tout le mérite en revient aux Sixers qui ont su réagir après la défaite de samedi face à OKC. Victoire sans appel (121-93) pour rester accroché à la 4e place de la conférence Est.
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