Les temps sont durs à Los Angeles, au lendemain d’un match remporté non sans mal face aux Bulls et alors que l’absence de LeBron James a encore été prolongée. Dans la tempête (7 défaites sur les 11 derniers matchs), la légitimité de Luke Walton a même été remise en cause. Défendu par ses joueurs, le « head coach » californien reste toutefois positif.
Menacé, Luke Walton ? « À chaque fois que LeBron manque, tu dois t’attendre à souffrir. Cleveland avait Kyrie Irving et Kevin Love mais ils ont quand même souffert quand LeBron n’était pas là, ce n’est pas que nous », a résumé Kyle Kuzma.
« C’est le meilleur job du monde »
Pour Rajon Rondo, son coach fait même un excellent travail en parvenant à jongler entre les différents objectifs avec succès pour sa troisième saison à la tête de sa franchise de cœur.
« C’est un vrai compétiteur. Quand je vois la façon dont il gère l’équipe cette année, je crois que je ne pourrais pas faire un meilleur travail. C’est dur : il doit apprendre aux plus jeunes, mais essayer de gagner des matchs en même temps, gérer les egos, les vétérans et la question du leadership ».
Pour autant, sans LeBron James, les Lakers ont affiché des limites très inquiétantes, avec surtout un manque d’envie et de fonds de jeu. Pourtant, Luke Walton se creuse la tête. « C’est le meilleur job du monde et j’aime beaucoup ce défi qui se présente à nous », explique-t-il. « C’est motivant, c’est dur, les nuits sont courtes, mais c’est super en même temps ».
L’arrivée de LeBron James change totalement la donne
Forcément, l’arrivée du quadruple MVP a changé beaucoup de choses pour Luke Walton, passé de coach d’une équipe en reconstruction avec des jeunes joueurs à un candidat aux playoffs qui n’a plus de temps à perdre.
« Je savais que ça allait être dur, mais ça fait partie du job et c’est excitant. Si c’était trop facile, le challenge n’aurait pas été aussi fun. J’entraîne une équipe pour laquelle j’ai joué. Avec LeBron et les petits que j’ai aidé à faire grandir depuis qu’on les a draftés. C’est assez incroyable ».
La bonne nouvelle, pour le coach, c’est que malgré le savon de Magic Johnson en début de saison, son poste semble assuré au moins jusqu’à l’été, selon ESPN. Le club évaluera la saison ensuite, et l’intéressé peut donc travailler sereinement jusque-là.
« Si tu te fais virer après avoir essayé de conforter l’avis d’autres personnes, tu auras des regrets. Mais si tu quittes le navire après avoir fait les choses à ta façon et entraîné de la façon que tu penses être la meilleure, tu peux vivre avec », conclut-il.