Les Hornets manquent de piquant

James Borrego avait prévenu avant la rencontre à Washington. Certes, l’absence de John Wall était une bonne nouvelle pour les Hornets, mais elle ne signifiait pas pour autant une victoire assurée.

« Parfois, quand un joueur important n’est pas là, on a tendance à se détendre », expliquait le coach des Hornets. « On doit être plus agressif. »

Ce ne fut clairement pas le cas, surtout en défense. Charlotte va encaisser 130 points, sans prolongation, avec notamment un deuxième quart-temps à 40 unités encaissées.

« On n’a pas fait les efforts », reconnaît Marvin Williams. « Washington voulait la victoire plus que nous. C’est le plus important, et c’est bien malheureux. C’est une chose de perdre, mais on n’a pas été assez dur. »

C’est pourtant le minimum.

« C’est ce que le coach demande : il veut qu’on soit difficile à jouer », poursuit Marvin Williams. « Je ne pense pas qu’on ait perdu cela, mais on ne l’applique tout le temps. Ce soir (samedi), à Atlanta, à Cleveland. Ce sont des matchs qu’on a la chance de pouvoir gagner mais ces équipes en veulent plus. »

Ces revers n’ont pas encore de conséquence trop négative pour les Hornets puisqu’ils restent dans le Top 8 de l’Est, mais ils plombent la régularité de la franchise et pourraient coûter cher plus tard. Surtout, ces manques sont frappants à l’extérieur, où Charlotte n’a gagné que quatre matchs sur quinze.

« Comme Marvin l’a dit : on est irrégulier. On est facile à affronter », regrette Kemba Walker. « Je ne sais même pas de quand date notre dernière victoire à l’extérieur. On n’a vraiment pas été bon en défense toute l’année. C’est un problème. »

Pour répondre au meneur, auteur de 47 points contre les Wizards, il faut remonter à trois semaines, le 10 décembre dernier, pour retrouver une victoire loin de Charlotte. C’était à New York, contre les Knicks.

Il va falloir trouver une solution car entre le 5 et le 15 janvier, les Hornets vont disputer six matchs de suite à l’Ouest.