À quoi ont joué les Pistons lundi dernier ? Lors de la réception des Cavs, Stanley Johnson, Jose Calderon puis Reggie Jackson, depuis le banc lui, ont chacun eu droit à une faute technique. Et cela, en à peine trois minutes, à l’entame du quatrième quart-temps. Même sanction pour Andre Drummond, un peu plus tard. Quatre techniques sans grande conséquence sur le score car Kyle Korver et Rodney Hood n’ont rentré qu’un seul lancer…
Précision importante : les Pistons ont passé leur temps à contester les coups de sifflet alors qu’ils menaient de 20 points !
Grâce à ce « drôle » de quart-temps, les Pistons sont l’équipe qui collectionne le plus de fautes techniques dans la ligue avec 15. En bon leader qu’il veut incarner, Blake Griffin prend pour lui : « J’ai dit à coach (Dwane) Casey que cela commence par moi. Plus tôt dans la saison, j’ai pris trois fautes techniques lors des quatrièmes quart-temps en fin de match. J’ai créé un mauvais précédent. » Il ajoute : « On ne peut pas remettre en question le pouvoir du coup de sifflet. »
L’ancien Clipper n’est pas le seul à blâmer puisque son compère de raquette, Andre Drummond, est, selon ESPN, le premier aimant à techniques de la ligue avec 7 fautes. Soit quasiment déjà autant que pour toute la saison passée (10).
« C’est bizarre », remarque Ish Smith, qui complète le podium avec 3 techniques alors qu’il sort du banc. « D’ordinaire, je ne fais pas de vagues (ndlr : 2 fautes techniques en carrière avant cette année !). Je ne sais pas ce que les arbitres ont avec moi cette année. On a dépassé les bornes l’autre soir, ça peut vous coûter un match. On doit arrêter ça, garder le contrôle et être responsable. On doit faire dans le politiquement correct quand on s’adresse à eux. Ce sont des êtres humains. Donc on doit les respecter, eux, le jeu et la ligue. »
Dwane Casey, que l’arbitre avait pourtant prévenu que son équipe devait arrêter de contester lors de la fin de match face aux Cavs, a tenu un discours similaire au lendemain de la victoire. Le mot d’ordre est clair : parler aux arbitres d’accord, mais le faire correctement. « Nous avons les meilleurs arbitres du monde », estime le coach, « et nous devons nous assurer de bien leur parler car la plupart des officiels vous aideront si vous leur parlez correctement. »