Ryan Anderson, un sparring partner à 20 millions de dollars

On pensait qu’en débarquant aux Suns, Ryan Anderson pourrait relancer sa carrière et être l’ailier fort idéal pour épauler Deandre Ayton. Sauf que ni l’un ni l’autre ne défendent, et Igor Koskoskov préfère associer la doublette Ariza-Warren à l’aile. Ryan Anderson joue donc de moins en moins, et même plus du tout ! Son dernier panier date du 4 novembre dernier, et il n’a joué que sept minutes sur les quatre derniers matchs. Et encore c’était parce que Trevor Ariza était absent…

« Ça me va… Je me donne à fond à l’entraînement pour aider les gars à s’améliorer » répond-il à l’Arizona Central. « On a beaucoup de jeunes talents dans l’équipe et ils ont besoin d’expérience. Plus, ils seront sur le terrain, meilleurs ils seront. »

Il préfère aider un coéquipier que de jouer 10 minutes…

En clair, Ryan Anderson est devenu « sparring partner », et désormais, il aide ses jeunes coéquipiers à l’entraînement, et il les encourage en match…

« Quand j’ai débuté comme certains de ces gars, j’étais prêt à jouer quand on faisait appel à moi. J’étais performant, et c’est comme ça que j’ai gagné plus de temps de jeu, et que j’ai même été titulaire. Ce sont des moments que les coaches soulignent vraiment. Si je peux aider un gars à le faire, je peux l’aider après l’entraînement et c’est plus important que le fait que je joue 10 minutes par match. »

Payé plus de 20 millions par an, cette saison et la suivante, Ryan Anderson accepte donc de jouer les nounous et les mentors. Mais a-t-il le choix ?

« Je ne peux pas maîtriser les occasions de jouer. Je ne peux pas maîtriser mon temps de jeu, et la dernière chose que je souhaite, c’est avoir une influence négative. On en a discuté avec le coach, et on a parlé du fait de rester prêt, concentré et d’être là pour les gars. Si c’est mon rôle jusqu’à la fin de la saison, ou quoi que ce soit d’autre, on ne sait jamais ce qu’il se passera. »

Du côté du coach, on culpabilise un poil de ne pas être capable de tirer le meilleur d’un shooteur comme Ryan Anderson. « Mon boulot est de faire en sorte que les joueurs soient dans les meilleures positions pour réussir. C’est un gars qui peut mettre 10, 15 points très vite dans un quart-temps. S’il ne le fait pas, c’est de ma faute. C’est un challenge pour moi de comprendre pourquoi. Il est dans un bon état d’esprit, et il est ouvert à aider l’équipe en fonction de nos besoins. »

Ryan Anderson				Pourcentage			Rebonds
Saison	Equipe	MJ	Min	Tirs	3pts	LF	Off	Def	Tot	Pd	Fte	Int	Bp	Ct	Pts
2008-09	NJN	66	20	39.3	36.5	84.5	1.6	3.1	4.7	0.8	2.4	0.7	1.0	0.3	7.4
2009-10	ORL	63	15	43.6	37.0	86.6	1.1	2.1	3.2	0.6	1.3	0.4	0.9	0.2	7.7
2010-11	ORL	64	22	43.0	39.3	81.2	2.0	3.5	5.6	0.8	2.1	0.5	0.8	0.6	10.6
2011-12	ORL	61	32	43.9	39.3	87.7	3.7	4.1	7.7	0.9	2.4	0.8	0.9	0.4	16.1
2012-13	NOP	81	31	42.3	38.2	84.4	2.4	4.1	6.4	1.2	2.2	0.5	1.2	0.4	16.2
2013-14	NOP	22	36	43.8	40.9	95.2	3.0	3.5	6.5	0.8	2.1	0.5	0.9	0.3	19.8
2014-15	NOP	61	28	39.9	34.0	85.4	1.8	3.1	4.8	0.9	1.9	0.5	1.0	0.3	13.7
2015-16	NOP	66	30	42.7	36.6	87.3	2.0	4.0	6.0	1.1	1.7	0.6	1.4	0.4	17.0
2016-17	HOU	72	29	41.8	40.3	86.0	1.6	3.0	4.6	0.9	2.0	0.4	0.8	0.2	13.6
2017-18	HOU	66	26	43.1	38.6	77.4	1.4	3.6	5.0	0.9	1.9	0.4	0.6	0.3	9.4
2018-19 *	All Teams	25	13	30.4	22.5	75.0	0.7	1.4	2.2	0.8	1.0	0.2	0.6	0.0	2.5
2018-19 *	PHX	15	19	31.7	20.6	78.6	0.9	2.1	3.0	1.1	1.5	0.2	0.8	0.1	3.7
2018-19 *	MIA	10	4	22.2	33.3	50.0	0.4	0.5	0.9	0.2	0.2	0.1	0.2	0.0	0.7
2019-20	HOU	2	7	28.6	20.0	0.0	0.0	3.5	3.5	1.0	0.5	0.5	0.5	0.0	2.5
Total		649	26	42.2	38.0	85.4	1.9	3.3	5.3	0.9	2.0	0.5	0.9	0.3	12.3

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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