Les Knicks comptent parmi les souffre-douleurs favoris d’Anthony Davis. Nouvelle confirmation cette nuit avec un « AD » monstrueux (43 points, 17 rebonds et 5 passes) dans la victoire des Pelicans à domicile (129-124). Victoire ô combien poussive face à des Knicks, portés par l’adresse du trio Tim Hardaway – Trey Burke – Emmanuel Mudiay, qui ont dominé toute la partie. Mais le « money time » a été fatal pour les joueurs de New York.
Avec le retour de blessure d’Elfrid Payton, Alvin Gentry opte pour un cinq hyper « small ball », comparable à celui proposé par David Fizdale. La formule fonctionne bien mieux pour le second. Elfrid Payton est ainsi complètement déphasé et regagne vite les vestiaires… en se blessant au doigt. Ce retour raté est symptomatique d’un début de match affreux pour NOLA. Non pas que les Knicks soient particulièrement brillants dans le jeu, mais les Pelicans ne défendent pas et leur attaque est grippée.
Emmanuel Mudiay et Trey Burke, dans le bon tempo
On ne compte plus les tentatives de passes lobées, « contrées » par les tentacules de Mitchell Robinson. Les maladresses des locaux donnent confiance aux visiteurs qui sanctionnent en transition. Mention spéciale à Emmanuel Mudiay, titulaire à la mène, très bien rentré dans son match.
Après 12 minutes, le pire quart-temps de son équipe depuis le début de saison, Alvin Gentry a de quoi soupirer (16-32). Les soucis défensifs des Pelicans se poursuivent. Burke fait lui aussi une rentrée remarquée, tout comme Frank Ntilikina. L’un fixe pour le shoot ouvert de l’autre, et vice versa. Mais gêné par les fautes et puni pour quelques tirs en première intention assez osés, le Français n’aura droit qu’à 15 minutes de temps de jeu…
Pendant ce temps, NOLA va beaucoup mieux en attaque. Terminées les passes lobées, on sert directement Anthony Davis qui fait souffrir tous les intérieurs adverses près du cercle. Les « 2 + 1 » se multiplient pour lui (41-48) mais son équipe peine toujours à contenir un Mudiay dans un grand soir. En première mi-temps surtout, car il disparait étonnamment de la circulation par la suite. Cet écart d’une dizaine de points se maintient malgré les « pull-up » d’Anthony Davis : un dribble à 5-6 mètres, il monte et « splash ». Mais à quand des « stops » défensifs ?
Jrue Holiday s’occupe de tout
La réponse finit par venir d’un certain Jrue Holiday. Alors que NOLA vient de cafouiller de nombreuses possessions en attaque dans le quatrième quart, le meneur monte enfin le ton dans sa défense sur l’homme. Burke puis Hardaway en font les frais. New York a de plus en plus de mal à scorer et à stopper un Holiday hyper inspiré à la passe. Cette fois, les passes lobées vers « AD » vont au bout. Holiday envoie un gros tir primé et les assauts de Julius Randle vers le cercle permettent à NOLA de prendre l’avantage pour la première fois de match. À deux minutes de la fin.
De quoi s’assurer une victoire difficile, mais victoire quand même pour ces Pelicans qui rebasculent dans le positif (8v-7d) avant de recevoir Denver la nuit prochaine. Pour les Knicks (4v-12d), cap sur Orlando dimanche.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.