En l’absence de Draymond Green, Jordan Bell a hérité de la lourde tâche de devoir commencer la rencontre sur Giannis Antetokounmpo. Après quatre minutes de jeu et déjà deux fautes à son actif, le sophomore a vu depuis le banc le Grec s’amuser avec ses coéquipiers Damian Jones et Kevon Looney avant d’avoir une deuxième chance de ralentir le Buck après la pause. Il n’a guère fait mieux.
« Ils sont difficiles à défendre mais il faut trouver un moyen d’empêcher Giannis de constamment attaquer le cercle ou de l’envoyer sur la ligne des lancers, » expliquait Steve Kerr avant la rencontre. Résultat ? 24 points, la plupart dans la raquette et onze lancers-francs…
« Il est fort. Il est long, il est athlétique… Ne pas faire de faute face à lui est…, » soupire Jordan Bell. Difficile ? « C’est super difficile à cause des ses qualités physiques. Quand il vous fonce dessus, vous ne pouvez que paniquer. Et après c’est trop tard. »
Giannis Antetokounmpo va marquer 19 de ses 24 points en première mi-temps avant d’être finalement ralenti par… ses fautes.
« C’est mission impossible »
Pour Kevin Durant, qui s’est plus souvent retrouvé face à Khris Middleton, jouer face à Giannis Antetokounmpo en poste 4 est simplement cauchemardesque car les intérieurs adverses sont soient trop lourds, soient trop lents, soient pas assez forts pour ralentir le « Greek Freak ».
« Il pose un gros problème, en particulier quand il est défendu par des intérieurs, » admet-il. « Il est dur à arrêter, tout particulièrement quand il est en transition avant que la défense ne soit en place. Il est tellement plus athlétique que les intérieurs contre qui il fait face qu’il peut atteindre le cercle super facilement. Et si en plus il prend de l’élan, c’est mission impossible. »
Propos recueillis à Oakland.