Réaliser un exploit qui n’a pas été réalisé depuis 2002, en voilà une belle source de motivation. Cet exploit, c’est le « three-peat » et les Lakers du trio Jackson-Kobe-Shaq sont les derniers à y être parvenus. Pour les Warriors, c’est un défi à leur hauteur, et c’est dans un coin de leur tête.
« On parle de three-peat car c’est simplement devant nous. Ce n’est pas quelque chose qu’on se répète tous les jours » rappelle Stephen Curry à ESPN. « Mais quand la saison commence, on met tout sur la table, et on regarde ce qui est en jeu. Gagner le titre est l’objectif, et ce qui fait que nous sommes grands, c’est notre manière d’aborder cette mission jour après jour, match après match, mois après mois… Face à tout ce qui peut nous arriver, qu’il s’agisse de blessures ou de moments de moins bien, on s’encourage, on s’adapte vraiment bien et on ne baisse pas les bras trop longtemps. »
Clairement, les Warriors n’ont pas peur de la pression qui pourrait leur permettre d’imiter les Lakers, les Bulls ou les Celtics de la grande époque.
« Tout dépend de la manière dont on en parle, mais on a conscience que remporter le titre est accessible si on fait attention, et le réussir trois années de suite est une opportunité incroyable, et on ne devrait pas avoir peur d’en parler ou de le viser. »
Ce qui plaît aussi à Stephen Curry, c’est la pression qui pèse sur son équipe avec des adversaires plus déterminés que jamais à les faire chuter. Surtout avec ce « three-peat » à l’horizon et la venue de DeMarcus Cousins.
« Franchement, c’est plaisant. Peu importe que ce soit un mardi soir à domicile ou un back-to-back quelconque à l’Est, on sera testé et on ne peut pas s’endormir sur nos lauriers. On est à découvert parfois dans le sens où si on n’est pas concentrés, on peut être battus. (…) L’ambiance est donc plaisante, que ce soit à domicile ou à l’extérieur, et c’est juste facile de se mobiliser pour n’importe quel match. »