Avec 44 298 minutes passées sur les terrains, en saison régulière, et 10 049 en playoffs, LeBron James affiche déjà des chiffres monstrueux alors qu’il n’a pas encore 34 ans.
En outre, il vient d’aligner huit finales de suite, et les saisons de l’ailier des Lakers sont donc toujours très longues et couteuses en énergie. Comment va-t-il aborder sa nouvelle aventure à Los Angeles en terme de temps de jeu ? Une gestion particulière est-elle envisagée ?
« LeBron va beaucoup jouer », rigole le coach des Lakers. « C’est un dicton : ce sont les joueurs qui décident. C’est-à-dire que c’est corrélé avec la façon de s’entraîner. Est-ce qu’ils jouent comme on le souhaite ? Est-ce que la balle circule ? Est-ce qu’ils font les efforts en défense ? S’ils font ça, alors ils joueront. Ensuite, selon les matches, il y a des joueurs qui seront chauds, qui vont beaucoup jouer. Il faut jouer pour son coéquipier, car la soirée d’après, ce peut facilement être votre soirée. Il y a dix ou onze joueurs habitués à avoir du temps de jeu et chacun, du meilleur en passant par le moins bon, va devoir faire des sacrifices pour le bien de l’équipe. »
Le « problème » est rapidement évacué avec James. Véritable légende et meilleur joueur du monde, donc très souvent irréprochable, il n’aura aucun mal à jouir d’un gros temps de jeu. Mais justement, à bientôt 34 ans – en décembre prochain -, et après des saisons lourdes en terme de minutes (37.3 minutes de moyenne sur les deux derniers exercice) et de matches joués, il va falloir commencer à le ménager.
Walton et James ont-ils évoqué le sujet ensemble ?
« Pas dans le détail », répond l’ancien joueur des Lakers. « On a évoqué l’idée d’être en communication constante durant toute la saison. Si c’est une soirée de repos, un back-to-back, peu importe. Dans le meilleur des cas, il est préférable de manquer un entraînement. Il va être avec nous pour quatre saisons et on veut être compétitif chaque saison. S’il joue moins, ou prend une soirée de repos, alors c’est une belle opportunité pour les autres joueurs, pour les jeunes. C’est un travail sur le long terme, durant le cours de la saison. »