Pour gagner en polyvalence, Bam Adebayo s’entraîne toujours avec Rasheed Wallace

De retour en bonne santé et prêt à tirer un trait sur le passé, avec un Pat Riley qui lui a renouvelé sa confiance, Hassan Whiteside pourrait retrouver un temps de jeu conséquent la saison prochaine. Si Bam Adebayo veut continuer de voir le sien grimper, il a donc intérêt à viser quelques minutes au poste 4. Ce qui ne lui pose pas le moindre problème.

« Je me sens très à l’aise, assure-t-il au Sun Sentinel. Je reste dans mon élément, je l’ai fait auparavant, ce n’est pas comme si je ne pouvais pas m’ajuster. Après il faut juste s’adapter à ses coéquipiers sur le terrain, c’est le plus important. »

S’il veut jouer en même temps qu’Hassan Whiteside, il devra s’écarter de la raquette et se trouver un petit tir à mi-distance. C’est pourquoi il travaille sur des compétences plus proches de celles d’un ailier-fort que d’un pivot. Avec comme professeur particulier, et ce pour tout l’été, un certain Rasheed Wallace.

Une raquette complémentaire

« Je travaille toujours sur les mêmes choses depuis que je suis jeune : maniement de balle, dribble, tir, lire le jeu et être efficace. » Des qualités essentielles dans la NBA d’aujourd’hui, où il peut trouver sa place avec son superbe physique. Reste à s’inspirer des deux autres pivots du vestiaire pour trouver un mélange efficace.

« Kelly (Olynyk) est un pivot qui tire à 3-points avec un gros QI basket. Hassan est un monstre dans la raquette et quand tu as donc besoin de paniers faciles, tu lui donnes le ballon. Il contre des tirs, il est athlétique, il joue au-dessus du panier. Les deux apportent des choses différentes, c’est ce qui améliore l’équipe. »

À lui d’apporter sa touche pour que cette raquette tire Miami vers le haut et l’aide à retourner en playoffs.

« La saison est longue, il y a des hauts et des bas. On va essayer d’avoir plus de hauts que de bas, décrit-il. J’ai le sentiment qu’on peut progresser. On a le même noyau, le même staff. On se dirige vers le training camp avec le même état d’esprit, on veut juste gagner plus. »