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[Happy birthday] Peja Stojakovic, l’autre génie du tir à 3-points

Le destin est parfois taquin. Au lendemain du troisième sacre de Stephen Curry en quatre ans, célébrant l’avènement d’un des plus grands shooteurs de l’histoire de la NBA, Peja Stojakovic, l’un des snipers les plus marquants des années 2000, fête son 41e anniversaire en ce 9 juin 2018. L’occasion de se remémorer les meilleurs moments de la carrière NBA de ce joueur hors du commun, dans la plus pure tradition des shooteurs des pays de l’ex-Yougoslavie.

Digne des plus grands

Pour se faire une petite idée de l’envergure du shooteur serbe, aujourd’hui GM des Stockton Kings (franchise de G-League affilié à Sacramento), cette statistique : 40.1% d’adresse à 3-points en 804 matchs de saison régulière durant ses 12 ans de carrière. Tout simplement du niveau d’un Ray Allen (40% tout rond en carrière).

Comme Ray Allen avec Milwaukee, Peja Stojakovic a d’abord connu la frustration de flirter avec le titre suprême à Sacramento au sein d’une équipe taillée pour aller au bout (Mike Bibby, Doug Christie, Chris Webber, Vlade Divac…). Mais celle-ci échoue à trois reprises face à la dynastie des Lakers (premier tour en 2000, demi-finale de conférence en 2001, finale de conférence en 2002). Au bout de sept ans, le n°16 des Kings (retiré par la franchise californienne à sa retraite) file à Indiana (en échange de Ron Artest) pour une expérience écourtée par une blessure qui le prive de playoffs. C’est alors à New Orleans, chez les Hornets qu’il va connaître une seconde jeunesse de 2007 à 2010, jouant un rôle primordial de stabilisateur au milieu des stars montantes nommées Chris Paul, David West ou encore Tyson Chandler.

Sa première année est d’ailleurs marquée par son match record à 42 points, durant lequel il score les 20 premiers points de son équipe (record à battre), mais aussi par les blessures (13 matchs joués).

Le titre NBA avec Dallas, sa plus belle revanche

La saison suivante (2007-2008) est l’une des meilleures de sa carrière d’un point de vue statistique avec 35 minutes en moyenne sur 77 matchs, 16.4 points à 44.1% d’adresse à 3-points en saison régulière. Les Hornets terminent deuxièmes de l’Ouest mais doivent rendre les armes en demi-finale de conférence face à San Antonio, en sept manches.

Même s’il reste consistant, New Orleans régresse les deux saisons suivantes, et lors du rebond de la franchise en 2010-2011, la dernière saison de Chris Paul (avec les arrivées de Trevor Ariza, Marco Belinelli et Carl Landry), Peja Stojakovic est sacrifié dès la fin du mois de novembre et envoyé à Toronto avec Jerryd Bayless contre Jarrett Jack, Marcus Banks et David Andersen.

Le shooteur serbe se mettra alors en quête d’une franchise capable de lui offrir une chance de remporter le titre. Ce que lui offrira Dallas en janvier 2011. La franchise texane est alors à la recherche d’un ailier pour remplacer Caron Butler, blessé.

C’est Alexis Ajinça qui fait les frais de cet ajustement et permet aux Mavs d’accueillir la machine à shooter née à Pozega le 9 juin 1977. À peine cinq mois plus tard, le voilà champion NBA, les coéquipiers de Dirk Nowitzki venant à bout du Heat en six manches. Durant cette ultime campagne, Peja Stojakovic faire sa part du boulot, tout en sobriété et en efficacité (7.1 points par match, 18.4 minutes en moyenne). Avec notamment deux pointes à 21 points dont le dernier match de la demi-finale de conférence contre les Lakers à 7/7 au tir, dont 6/6 à 3-points pour sweeper les Angelinos, accéder à la finale de conférence puis la finale NBA, sa plus belle revanche sur une franchise qui l’avait privée de ce bonheur dix ans plus tôt.

Champion NBA à 34 ans, Peja Stojakovic met officiellement un terme à sa carrière le 19 décembre 2011, tiraillé depuis trop longtemps par des pépins physiques au cou et au dos. Pour toujours, il restera reconnu comme l’un des meilleurs shooteurs de l’histoire, non loin derrière Drazen Petrovic (43.7% à 3-pts en carrière NBA), Steve Kerr (45.4%, la meilleure moyenne de l’histoire mais sur 1 599 tirs tentés en saison régulière, contre 4 392 pour Peja Stojakovic) et en attendant que Stephen Curry ne mette tout le monde d’accord (déjà plus de 5 000 3-pts tentés en carrière, à 43% d’adresse en carrière, 40.8% en playoffs).

Son Top 10 en carrière vient nous rappeler qu’il n’était pas qu’un shooteur, en témoigne sa passe dans le dos exceptionnelle traversant tout le parquet à la première place.

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