Chaque année, l’EuroCamp de Trévise permet aux jeunes joueurs européens de se montrer devant les scouts NBA sans traverser l’Atlantique. Le problème, c’est que le sponsor principal de l’évènement, l’équipementier Adidas, est actuellement embourbé dans l’affaire de corruption en NCAA et réfléchit sur son investissement auprès des jeunes basketteurs.
De quoi mettre en danger l’EuroCamp, fondé en 2003, mais également Adidas Nations et le programme PATH.
Pour permettre la tenue du camp de Trévise du 2 au 5 juin prochain, la NBA et son vice-président exécutif des opérations basket, Kiki VanDeWeghe, ont décidé de s’associer avec Warren LeGarie et Albert Hall, qui ont co-fondé la Summer League. En attendant le retour d’Adidas, l’édition 2018 sera appelée le NBA Elite International Camp.
« En tant que GM, je trouvais qu’il était parfois très difficile d’avoir de bonnes informations sur le prospects internationaux », explique Kiki VanDeWeghe. « Ça peut être difficile de les rencontrer, difficile de trouver du temps pour s’asseoir avec eux et apprendre à les connaître. Beaucoup jouent peu avec leur équipe. Il s’agit de donner aux équipes l’accès aux joueurs et être sûr qu’ils aient l’information qu’ils souhaitent, et que toutes les équipes aient la même opportunité de connaître ces joueurs. »
Le camp de Trévise a notamment permis à Goran Dragic, Rudy Gobert ou Clint Capela de se montrer devant les scouts des franchises NBA. Cette année encore, entre 40 et 50 prospects seront ainsi invités, suivant les suggestions des franchises.