Paul George conseiller spécial de Gordon Hayward

De passage à Boston avec OKC – pour perdre – Paul George n’a pu échapper aux questions sur Gordon Hayward, en sa qualité de témoin privilégié de la convalescence du Celtic. Blessé lui aussi très gravement à la jambe il y a quelques années, l’ailier du Thunder avait rapidement apporté son soutien à l’ancien Jazzman après sa fracture de la cheville en début de saison. 

« Je suis en contact avec lui, on s’envoie des textos, je le surveille de loin, je regarde sa progression » confie PG, cité par ESPN. « J’étais davantage avec lui au début, je lui parlais plus. Aujourd’hui, il a l’air bien quand je le vois sur le parquet. Il shoote un peu, il fait deux trois trucs. »

Aux dernières nouvelles, Gordon Hayward va recommencer à courir et sauter tout doucement, à rejouer au basket somme toute. Pas de quoi s’enflammer donc puisque comme le rappelle l’ancien Pacer, la route est encore longue : lui avait eu besoin d’un mois d’entraînement complet avant de pouvoir rejouer.

Gérer la frustration

Rien n’empêche le Celte de garder son objectif de revenir cette année, un bon moyen de trouver la motivation nécessaire pour la dernière ligne droite de sa rééducation. Mais dans les faits, difficile de l’imaginer revenir à 100% et de voir Brad Stevens le lancer dans le grand bain en plein milieu des playoffs, d’autant plus qu’il a dû lever le pied récemment.

« C’est une des choses les plus importantes que je lui ai dites, car je savais à quel point ça allait être frustrant quand tu sens que tu va mieux mais que tu régresses. Ça arrive quand tu vas bien, que tu mets de la tension sur ta blessure, ça peut être douloureux par moment. Tu as l’impression que tu n’aurais pas dû faire ci ou ça. Tout ça fait partie du processus. Il faut construire sa confiance, croire de nouveau en la solidité de cette jambe. Mais je lui avais dit qu’il y aurait des bons et des mauvais jours. »

Nul doute que les conseils de Paul George lui ont épargné quelques mauvais jours.

« Le plus important, c’était de lui dire quels obstacles il allait rencontrer avec cette blessure. Je crois que ça l’a un peu aidé dans le sens où ça lui a permis de prendre conscience de ce qui l’attendait, mais encore une fois, il va beaucoup mieux. Je pense qu’en ce moment il n’a pas besoin de moi pour l’encourager. Il sait que j’assure ses arrières. »