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Marijuana : le syndicat des joueurs veut discuter de son usage avec la NBA

Michele Roberts, à la tête du syndicat des joueurs, ne devrait pas s’ennuyer ce week-end. Outre la rencontre très attendue entre les joueurs et les arbitres, un autre sujet devrait faire surface : l’usage médical de la marijuana chez les joueurs. « Beaucoup de joueurs veulent savoir de quoi il s’agit », constate-t-elle, « alors nous aurons des discussions à ce sujet. »

Comme elle dit, cet enjeu a fait parler de lui au début de la saison. Fin octobre, on rapportait que lors des négociations autour du dernier accord collectif, l’autorisation de la marijuana n’était pas une priorité. « Mais nous allons avoir des conversations avec la ligue à ce sujet », prévient Michele Roberts. « Je voudrais obtenir des retours des joueurs sur la question. »

De la marijuana pour remplacer la Vicodin ?

Jusqu’ici, peu de voix se sont élevées pour pousser à l’autorisation de la substance. Fin 2016, Steve Kerr avait plaidé en sa faveur, en tant qu’anti-douleur. Son argument de l’époque était : si on autorise un anti-douleur comme le Vicodin, médicament analgésique prisé par les joueurs NBA, il n’y a aucune raison de ne pas légaliser la marijuana, un anti-douleur qui est selon lui « beaucoup moins mauvais pour le corps ». Une idée à laquelle adhère même l’ancien patron de la ligue, David Stern.

De son côté, le syndicat semble aussi vouloir favoriser cette solution. Tout du moins, il est ouvert à la discussion.

« Le procureur général la considère comme une drogue qui ouvre sur d’autres. Il dit qu’il se fiche de ce que les États font pour le légaliser. À mon avis, la question sur laquelle la NBA doit se pencher est la suivante : pourquoi criminalisons-nous ce qui n’est pas criminel ? De toute évidence, tu ne peux pas être sur le terrain en étant ivre. Mais tu peux boire. Malgré ce que fait le procureur général, le mouvement est en faveur de la légalisation alors nous examinons toujours son usage. »

Michele Roberts assure ainsi mener des « recherches indépendantes » sur la question, tout en s’appuyant sur les discours scientifiques. Car l’idée de voir des athlètes en souffrance l’insupporte.

« L’idée est que nous n’avons pas les mêmes problèmes de gestion de la douleur que le football américain. C’est vrai parce que leurs blessures sont beaucoup plus importantes. Mais nous avons des problèmes de douleur. Je vais à des réunions, et je me suis habitué maintenant à voir huit des gars présents avec de la glace sur les genoux. Je ne supporte pas ça plus de 12 secondes. La douleur est un problème qui fait partie du jeu. L’enjeu est de leur permettre d’utiliser ce que la science me suggère être efficace. »

Surtout que les Etats-Unis font face actuellement à une « crise des opioïdes », la prescription d’opiacés contre la douleur s’étant tellement généralisée que cela entraîne de plus en plus d’addictions et d’overdoses.

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