Troisième victoire en quatre matches pour les Hawks, qui s’imposent 104-90 face à une équipe du Jazz à côté de la plaque lors des quinze dernières minutes. Une fois de plus, Dennis Schröder s’est comporté en patron pour faire la différence. Pour Utah, les playoffs s’éloignent un peu plus…
Le match démarre sous les meilleurs auspices pour les locaux, avec un Dennis Schröder est au four et au moulin. Les hommes de Mike Budenholzer déroulent et prennent un premier avantage (8-0). Le Jazz réagit rapidement, passe devant d’une courte tête mais les deux équipes enchainent les tirs ratés (11-10). Le niveau de jeu se dégrade fortement, et le match se transforme un festival de ballons perdus au grand dam des quelques fans présents au Phillips Arena. Joe Johnson sort un peu de sa boîte, et les visiteurs prennent ce premier quart qui ne restera pas dans les annales (20-19).
Le « small ball » à la sauce Atlanta
Les Hawks décident de faire courir leurs adversaires du soir, en jouant « small ball » et en mettant Ersan Ilyasova en poste 5. Et ça marche ! Sur un panier, plus la faute du Turc, les locaux prennent une légère avance (29-23). La défense du Jazz est aux abois, et Rudy Gobert retrouve sa place sur le terrain. Les locaux jouent avec le couteau entre les dents, et leurs adversaires ne trouvent pas la clé.
Sur une banderille longue distance de Kent Bazemore, Atlanta garde de nouveau deux possessions d’avance (34-27). Mais les Hawks se laissent aller, et voient le Jazz revenir au score. Les débats s’équilibrent, et les deux équipes rejoignent les vestiaires à égalité au tableau d’affichage (41-41).
Les deux équipes se rendent coup pour coup dès l’entame de la seconde période, avec un Ricky Rubio toujours aussi précieux à la mène (51-51). Mais c’est sans compter sur Dennis Schröder, qui prend ses responsabilités en attaque et qui donne un nouvel écart aux siens (66-60). Parfois brouillons, les Hawks montrent de temps en temps quelques belles choses par leurs vétérans Bellinelli et Dedmon, mais aussi par leur rookie John Collins, très solide en défense. Malcolm Delaney marque sur deux pénétrations de suite, et les locaux prennent quatre possessions d’avance (74-63).
-26 en un clin d’oeil !
À l’entame du dernier quart, Quin Snyder paraît tendu sur son banc. À raison, ses joueurs ne se trouvent pas en attaque et les Hawks prennent 19 points d’avance à dix minutes du terme (82-63). Temps mort côté adverse. Donovan Mitchell tente de réanimer les siens, mais les Hawks ont posé leurs pattes sur le match. À l’entrée du money time, le Jazz est complètement à la rue (95-69).
Le coach des visiteurs a compris que la victoire était à oublier et il ouvre son banc pour donner des minutes à ses joueurs les moins utilisés. Devant des gradins clairsemés, les Hawks remportent leur quatorzième victoire de la saison face à un Jazz sans inspiration dans l’ultime ligne droite du match (104-90).