Pour les Lakers, la fin du marché des transferts est une immense partie de cartes

DeAndre Jordan, Julius Randle, George Hill, Reggie Jackson, Lou Williams, Evan Fournier… Voici quelques-uns des noms qui reviennent le plus souvent dans les rumeurs de transfert. Outre les Cavaliers, les Lakers pourraient animer la fin du marché des transferts, mais avec l’ancien agent de Kobe Bryant comme nouveau GM, la franchise hollywoodienne sait qu’il faut se montrer patient…

« Je ne sais pas si c’est la métaphore idéale, mais c’est peut-être un clin d’oeil à Jerry Buss, qui, on le sait tous, aimait jouer aux cartes » explique Rob Pelinka sur une TV de Los Angeles. « La trade deadline, ce sont quasiment 30 GM assis autour d’une grande table à jouer, et ils ont tous leur paquet de cartes. En tant que joueur, ce qu’on essaie de faire, c’est d’analyser les 29 autres joueurs. Qu’ont-ils en main, qu’est-ce qu’ils peuvent échanger, quel sera le prochain coup ? »

« Notre objectif est de grimper au sommet »

Dans ce jeu de cartes, il y a des joueurs en fin de contrat, d’autres qui peuvent faire jouer leur clause de départ en juillet prochain, ou encore des gros contrats à se débarrasser… Certains GM cherchent à améliorer leur équipe, d’autres à faire des économies ou encore à préparer la prochaine intersaison.

« Parfois, deux joueurs autour de la table effectuent un échange et ça rebat les cartes, et modifie les scénarios qu’on recherchait. Actuellement, je pense que tout le monde évalue ce que les 29 autres équipes possèdent, et ce qu’elles pourraient faire. Habituellement, on voit que c’est lors de la dernière semaine que les échanges les plus importants sont faits. »

Et que doit-on attendre des Lakers qui ont un contrat pourri (Luol Deng) et un joueur dans la dernière année de son contrat rookie (Julius Randle) ?

« Notre objectif est singulier, c’est de grimper jusqu’au sommet où se trouve le trophée de champion NBA. Le long du chemin, on doit montrer des signes de progression. On doit faire des échanges, on le sait. On évalue en permanence ce qu’il y a, et si des choses nous sont utiles pour notre ascension, nous les ferons absolument. Mais si les choses ne se présentent pas d’elles-mêmes, on restera avec ce qu’on a. »