Jordan Clarkson et Julius Randle martyrisent les Knicks

Toujours privés de Lonzo Ball (genou), les Lakers ont livré un match plein face à des Knicks à réaction afin de signer une cinquième victoire consécutive à la maison (127-107). C’est le duo Clarkson-Randle qui a mené LA au succès, le premier cité signant son premier double-double de la saison (29 pts, 10 pds) dans la lignée de son match précédent à 33 points, et le second apportant sa hargne qui a fini par rejaillir sur toute une équipe (27 pts, 12 rbds, 5 pds). Avec Michael Beasley et Kristaps Porzignis (17 pts chacun) rapidement embêtés par les fautes, les Knicks ont laissé filer la partie au fil de la deuxième mi-temps et voient un peu plus la 8e place à l’Est s’envoler après ce 7e revers en 10 matchs.

Julius Randle donne le ton

L’énergie de Julius Randle pour attaquer la partie contamine tout le groupe californien, de Brook Lopez qui fait mouche à 3-points à Jordan Clarkson (5/6 au tir pour débuter) qui se fait plaisir près du cercle. Les Knicks trouvent un second souffle lorsque Frank Ntilikina et Michael Beasley font leur entrée sur le parquet. Mais si le Français joue simple et efficace des deux côtés du parquet en scorant notamment rapidement 7 points, son coéquipier ne parvient pas à se contenir et concède rapidement 4 fautes qui le contraignent à retrouver le banc.

LA en profite pour passer un 8-0 et voit Kristaps Porzingis être contraint de subir le même sort peu après suite à sa 3e faute personnelle, sur une feinte impeccable de Brandon Ingram. Avec un ultime dunk, ce dernier permet aux Angelinos de conclure la première mi-temps à +4 (67-63).

Jordan Clarkson hausse le ton

New York revient très vite dans la partie en surprenant les Lakers de loin. Lee et Porzingis à deux reprises sanctionnent ainsi la défense de LA pour égaliser et repasser devant, KP se permettant ensuite de lâcher un move à la Nowitzki à mi-distance qui force Luke Walton à arrêter le jeu (78-84).

Un temps mort bénéfique pour les locaux qui s’accrochent et passent un 9-2 initié par l’inévitable Julius Randle, auteur d’un dunk dans le trafic ravageur et conclu par un 3-points d’Alex Caruso, déjà très bon lors de son premier passage, afin de redonner un court avantage aux Californiens (87-86).

Sur leur lancée, ils passent alors un 10-0 aux Knicks pour terminer le 3e quart. Avec Jordan Clarkson à la baguette, pour servir Corey Brewer à 3-points, Caruso à l’intérieur ou Larry Nance Jr en contre-attaque, sans oublier de sanctionner New York d’un tir à mi-distance (97-89).

Haute tension

Clarkson continue son show avec un panier près du cercle et un cactch and shoot en toute fin de possession pour mettre les siens dans les meilleures dispositions dès le début du 4e quatrième quart-temps. Contesté par un Porzingis sous la pression des fautes, Randle trouve ensuite Nance pour un dunk tout cuit qui offre aux Lakers le plus gros écart du match (105-95).

Le match monte en tension et les accrochages se suivent entre Nance et Baker, Hardaway Jr, ou Porzingis et les arbitres qui n’hésitent pas à coller au Letton une faute technique pour contestation au pire moment (110-99).

Kristaps Porzingis prend le bouillon

Les Knicks confient les clés au duo Beasley-Porzingis pour une mission « come-back » qui semble impossible et que Clarkson et Randle vont rapidement anéantir, Randle claquant deux dunks de suite, le second sur la tête de KP à quatre dixièmes du buzzer après un air ball d’Ingram (116-103).

Porzingis se fait ridiculiser par Ingram qui se joue de lui à l’intérieur puis par Nance qui le scotche en haute altitude et provoque un « jump ball », symboles d’une soirée à oublier pour les Knicks qui encaissent un 17-4 pour finir et s’inclinent 127-107. Les hommes de Jeff Hornacek poursuivent leur road-trip demain sur le parquet des Warriors. Au même moment, Lakers recevront les Celtics qui restent sur trois revers de suite à domicile.