Les Knicks se font peur, mais gagnent à Dallas !

Sous l’impulsion d’un Kristaps Porzingis revigoré (29 points, 8 rebonds), New York s’impose tant bien que mal à Dallas face à des Mavericks sans réussite aux tirs (100-96). C’est Jarrett Jack, tout juste signé pour le reste de la saison, qui inscrit le panier le plus important du match, imité ensuite par Courtney Lee aux lancers-francs. Quant à Frank Ntilikina, il livre un match des plus complets avec 7 pts, 7 rbds, 5 pds, 2 cts et 1 int face à Dennis Smith Jr (11 pts, 5 pds).

New York frappe d’entrée

Dans une soirée consacrée à Derek Harper, dont le maillot est retiré, les Knicks prennent les Mavericks à la gorge dès les premiers instants de la rencontre, et creusent un petit écart après quatre minutes (10-3). Rick Carlisle est déjà intenable sur son banc, et demande un premier temps-mort. Les Bockers font un premier quart temps de très haut niveau en attaque, et le duo Kanter-Porzingis perturbe les intérieurs adverses (24-17).

Mais les visiteurs commencent à laisser filer trop d’occasions d’augmenter leur avance, et Mejri, qui vient de remplacer un Kleber un peu perdu, essaye de sonner la charge côté Mavericks (26-21). Porzingis réagit pour les Knicks, et aide les siens à prendre un petit matelas d’avance après douze minutes (33-25).

Les locaux essayent de changer le cours des choses mais leur adresse n’est pas au rendez-vous. Barea tente d’apporter de la vitesse, mais les Knicks exécutent parfaitement le plan de leur coach et gardent une marge (39-32). La seconde unité de Dallas ne trouve pas la solution pour se rapprocher au tableau d’affichage, au grand dam de Carlisle toujours aussi agité (43-37). Les Texans tirent à environ 30% de réussite et effectuent une première période très médiocre. Mais en face les Knicks n’arrivent pas à tuer le match et à la pause, les coéquipiers de Dirk Nowitzki n’ont que quatre points de retard (56-52).

Les Mavericks pas loin du hold up

La seconde période démarre sur le même rythme que la première, avec des Mavs qui essayent de mettre une pression rapide aux visiteurs. Cela marche durant quelques minutes, et les locaux se maintiennent à deux possessions (61-57). Le momentum ne se prolonge pas et les Knicks reprennent de l’air par Porzingis en réussite avec son tir extérieur, lui qui traversait une période trouble avec son shoot depuis un peu plus de deux semaines (73-63). Les Knicks pensent avoir pris un ascendant psychologique, mais Rick Carlisle tente de nouvelles combinaisons sur son cinq et les Mavericks reprennent du poil de la bête pour conclure ce quart-temps à portée de fusil des Knicks (75-71).

Mais les visiteurs ont plus d’une solution en main, et ne se laissent pas impressionner par la pression adverse en défense. Au four et au moulin, Frank Ntilikina dirige le jeu des siens d’une main de maitre, et les Bockers reprennent une marge supplémentaire (82-74). La défense du rookie Français perturbe les mouvements adverses et les Mavericks n’arrivent pas à trouver la clé pour recoller au score à l’entrée du money time (90-80).

Pendant que Porzingis et Wes Matthews se chamaillent, le public donne de la voix et les Texans réagissent, puis recollent au score à 1min30 du terme sur un 3-points de Devin Harris (92-92). Les Knicks vont-ils finir par craquer ? C’est finalement Jarrett Jack qui inscrit le panier qui fait mal à 30 secondes de la fin d’un floater, tandis que Lee ajoute quatre lancers pour assurer la victoire (100-96). Le hold up était tout proche mais New York a mérité sa victoire.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.