Malgré le retour de Lonzo Ball, les Lakers coulent encore face aux Hornets…

Lonzo Ball ou pas, les Lakers sont en crise. Malgré le retour de leur meneur, ils ont connu une nouvelle désillusion, à domicile, face aux Hornets (94-108). Dominateurs au rebond, plus adroits et tout simplement meilleurs, les Hornets de Kemba Walker (19 points et 7 passes) se sont baladés en comptant une quinzaine de points dès le second quart. Un écart que Brandon Ingram (22 points et 14 rebonds) et les autres ne sont jamais parvenus à combler. C’est leur 9e défaite de suite…

Dwight Howard copieusement sifflé

Plutôt que de penser à cette série de défaites en cours, les fans des Lakers ont une préoccupation à l’entame de ce match : siffler Dwight Howard. L’ancien pivot des Lakers connait un début difficile avec deux pertes de balle de suite puis un panier à 3-points concédé sur le pick-and-pop avec son vis à vis Brook Lopez. C’est pourtant bien son équipe qui fait le meilleur départ. Marvin Williams est tellement chaud longue distance qu’il oblige Luke Walton à prendre son premier temps-mort après seulement quatre minutes de jeu. Julius Randle est beaucoup trop loin pour gêner ses tirs. Derrière, les deux équipes alignent les dunks quasi sans défense. Lonzo Ball en profite pour crosser Walker et violenter le cercle.

La rentrée de Jeremy Lamb apporte un second souffle aux Hornets (24-31). L’arrière est déjà très adroit là où les Lakers commencent à manquer cruellement de réussite. Heureusement pour eux qu’Ingram tient la baraque. L’ailier est vraiment très, très impliqué au rebond et il aligne les jumpers à cinq mètres. Malgré un bon catch-and-shoot de Ball, on remarque bien vite quel est le souci des locaux : leur défense. Un grand classique.

Les Hornets sanctionnent à tout-va sur jeu de transition. Walker pousse le tempo et Lamb, déjà auteur de 12 points, est souvent à la finition. Tout sourire, il se balade dans la défense sans aide adverse. Ingram se démène mais Walker n’est pas stoppé, ni à trois points, ni au floater. Le meneur donne 15 points d’avance aux siens à la pause (48-63).

Pas de défense, pas de solution…

Combien de fois ces derniers temps s’est-on demandé si les Lakers avaient les moyens de réaliser des runs pour recoller au score, après un écart subi tôt dans le match ? La question se pose à nouveau et la réponse saute encore aux yeux : leur défense ne tient pas la route, donc ce run parait compliqué. Lonzo Ball a beau aligner deux tirs primés de suite pour sonner un début de révolte, les Lakers ne bloquent pas un seul rebond dans le troisième quart-temps.

Dwight Howard n’en demande pas tant. Le pivot enchaîne les claquettes, en dunk ou pas, et en profite pour chambrer son ancien public. Puis Michael Kidd-Gilchrist s’invite à la fête avec quelques jumpers, avant que Frank Kaminsky ne termine plusieurs possessions, à 3-points, après de bonnes circulations de balle.

L’écart grimpe jusqu’à 25 points dans l’ultime période. Et c’est un long garbage time qui termine la rencontre, dans lequel Kyle Kuzma continue de shooter, mais sans rentrer un tir (2/14…). Nouvelle lourde défaite des Lakers qui se rapprochent lentement mais sûrement du pire bilan de la ligue (11 victoires – 27 défaites). Ils pourraient l’atteindre en cas de nouveau revers dimanche soir face… aux Hawks. Après leur road trip très convaincant sur la côte ouest (victoire à Sacramento, Golden State et celle-ci), les Hornets (15 v – 23 d) reviennent à domicile mercredi pour affronter les Mavs.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.