Anthony Bennett se ressource en G-League

Actuellement en G-League avec les Suns, Anthony Bennett se refait la cerise au soleil de l’Arizona. Resté dans la région car il a un bébé de cinq mois, l’intérieur essaie surtout de tourner la page sur sa première partie de carrière ratée.

Traînant comme un boulet d’avoir été choisi n°1 de la draft en 2013, Anthony Bennett (12 points, 7 rebonds, 2 passes) veut d’abord retrouver son jeu et son identité après tant d’années d’errance.

« Je n’ai rien à prouver », envoie-t-il pour Basketball Insiders. « Je suis avec les gars pour essayer de gagner des matchs. Et de garder tout le monde impliqué. Je connais mon rôle et j’essaie simplement de faire de mon mieux. Je ne dirais pas que j’ai plus de motivation mais je sais ce que j’ai à faire maintenant. Je sais sur quoi travailler et je prends les entraînements très au sérieux. Je me pousse, je veux me pousser quand je suis fatigué. »

Souvent critiqué pour sa condition physique plus que limite, Anthony Bennett avait peut-être juste besoin d’un mentor en NBA.

« À l’époque, je n’avais pas vraiment quelqu’un à qui parlé. Certainement pas à Cleveland. À Minnesota, j’avais un peu Wiggins et les jeunes gars mais je ne voulais pas m’ouvrir sur tous mes problèmes. En fait, ce n’est que quand je suis arrivé aux Raptors, avec Luis Scola, que ça a changé. J’ai vu comment il travaillait et j’ai pris sa routine en quelque sorte. À Brooklyn, il était là aussi. Je suis parti en Turquie mais j’ai gardé ça avec moi. »

« Coach Obradovic veut la perfection à chaque fois »

Pris en main par Luis Scola, Anthony Bennett a pu retrouver un semblant de stabilité en le retrouvant du côté des Nets. Et son passage en Turquie, au Fenerbahce avec lequel il a soulevé le trophée de champion d’Europe au passage, a permis à l’intérieur canadien de 24 ans de renforcer cette nouvelle éthique.

« C’était complètement différent. Tout le monde switche et le jeu est différent. Je ne parlais pas un mot de turc, j’étais comme un extraterrestre. Mais on m’a accueilli à bras ouverts, on m’a montré les ficelles. C’était difficile, surtout jouer pour un coach comme Obradovic. Il veut la perfection à chaque fois et ça m’a clairement influencé. C’était clairement une bonne expérience. »

De retour en Amérique, Anthony Bennett revient sur la pointe des pieds. L’ancien n°1 de la draft veut une chance en NBA.

« J’essayais d’intégrer l’équipe des Suns [en début de saison]. Mais j’ai connu des blessures aux mauvais moments. Je me sentais bien cet été. Je pensais être prêt à revenir mais tout est revenu au même moment : mon dos, ma cheville, pas mal de choses qui m’ont empêché de jouer. »

À nouveau freiné par des pépins physiques, Anthony Bennett n’a certes pas réussi à intégrer la rotation des Suns cette année. Mais s’il parvient à retrouver la forme en G-League, le joueur de 24 ans espère bien pouvoir se montrer pour de bon en NBA.