Propriétés d’un milliardaire russe, et bientôt chinois, les Nets font partie des franchises les plus portées vers l’extérieur, et on retrouve cette orientation internationale dans leur organigramme avec une flopée d’Européens à des postes-clés, un GM néo-zélandais, un assistant GM philippin ou encore un coach US qui a fait ses gammes en France. Alors que la franchise s’apprête à disputer deux matches au Mexique, Adam Silver explique que c’est tout sauf un hasard si la franchise Brooklyn a accepté ce road trip à l’étranger pour affronter le Heat et le Thunder.
« L’idée, c’est que les équipes tournent pour les matches à l’étranger » rappelle le patron de la NBA dans le New York Post. « Mais d’abord, on regarde les équipes qui sont intéressées, et les trois voulaient jouer à Mexico, et surtout les Nets. Ils sont habituellement les premiers à lever la main pour aller à l’étranger. Ils sont même très chauds pour y aller. Ils étaient avec nous en Chine, à Londres et maintenant Mexico. Je félicite leur président Brett Yormark, qui semble particulièrement intéressé par l’idée de faire des Nets une marque mondiale. »
Pour Adam Silver, cette internationalisation de la franchise va s’accroître avec l’arrivée d’un milliardaire chinois.
« Ce n’est pas finalisé mais c’est en cours, Joe Tsai, co-fondateur d’Alibaba, vit en Chine, mais il est très proche des Nets. Il sera le co-propriétaire pendant plusieurs années. Il n’aura pas le contrôle mais ça en dit long sur l’intérêt des Nets en Chine, et sur l’intérêt grandissant de la NBA. »
Après cette double rencontre des Nets au Mexique, ce sera au tour des Celtics et des Sixers de partir à l’étranger. Ce sera le 11 janvier prochain à Londres pour une des plus belles affiches possibles.