Après le Thunder, les Pelicans s’offrent cette fois le scalp des Spurs

Les Spurs auront compté 15 points d’avance en début de match mais ils ont calé à La Nouvelle-Orléans. Les Pelicans ont parfaitement répliqué par l’intermédiaire d’Anthony Davis (29 points, 11 rebonds) et Demarcus Cousins (24 points, 15 rebonds). « Unibrow » devient pour l’occasion le 2e meilleur scoreur de l’histoire de la Nouvelle Orléans (107-90). Surtout, NOLA commence sérieusement à prendre tournure avec deux succès face à des grosses cylindrées de l’Ouest. 

Les Spurs explosent en vol

Pau Gasol est incisif d’entrée de jeu. Il marque de loin et s’infiltre en pénétration. Les Spurs sont à la parade avec un 17-2 initial. Danny Green est lui à la relance après l’interception pour le alley-oop de LaMarcus Aldridge… plus la faute ! Les Pelicans sont à la ramasse mais DeMarcus Cousins secoue le cocotier d’un immense dunk. La troupe d’Alvin Gentry limite la casse à 10 points après le premier quart (29-19).

Cousins et Davis commencent à peser sur le match. Aldridge obtient un nouveau panier garni mais il est un peu esseulé côté Spurs. Rudy Gay sort du banc pour produire mais les Pelicans reprennent l’avantage en fin de deuxième quart. Darius Miller est impeccable de loin et Rondo y va même de son petit layup inversé. NOLA termine fort avec un alley-oop monstrueux pour Davis en plein axe ! Et Jrue Holiday clôt le score sur le buzzer : ça fait +8 sur un 15-2 final (50-42).

Anthony Davis offre un récital

Les Pelicans gardent leur rythme en troisième quart. La balle circule en fait à plein régime et Davis est à la conclusion d’une superbe action collective. Il est surtout auteur d’un récital face à Aldridge et Gasol dans la période. E’Twaun Moore apporte également sa pierre à l’édifice. NOLA domine les débats sous les panneaux et San Antonio cale offensivement au cours d’un cinglant 26-6. Après un 2e quart à 13 points, le 3e est guère mieux pour les Spurs : 17 points seulement. La Nouvelle-Orléans a pris les commandes pour ne plus les lâcher (87-59).

L’écart monte à +30 et si Rudy Gay (19 points) fait grimper son compteur personnel, San Antonio est tenu à distance. Coach Gentry relance ses vedettes en milieu de période et les Pels reprennent leurs aises, comme sur ce nouveau « and one » pour DMC. À cinq minutes de la fin, Anthony Davis reçoit une belle ovation car il est devenu le 2e meilleur scoreur de sa franchise à 7 938 points, dépassant Chris Paul (David West est premier à 8 690 points. Il a également mystifié Davis Bertans avec un dribble enchaîné d’un euro step. NOLA s’impose sans trembler (107-90).