Contacté pour un poste de dirigeant à Cleveland, Chauncey Billups a finalement décliné l’offre des Cavs et reste donc tranquillement à son poste de commentateur chez ESPN. L’ancien meneur champion avec Detroit garde néanmoins un oeil plus qu’attentif sur ses Pistons.
« Je suis un vrai fan, je hurle tous les jours sur le plateau pour mes Pistons. Ils ont beaucoup d’éléments. Ils peuvent être une équipe qui fait peur. Ils sont encore relativement jeunes. Ce qu’ils doivent comprendre, c’est que ces matchs sont sérieux. Il faut tirer profit de ces moments où on est censé gagner le match. »
Pour Billups, l’arrivée d’Avery Bradley a tout simplement fait passer un cap à la troupe de Stan Van Gundy.
« Tu ne peux pas finir 7e ou 8e et t’attendre à gagner une série de playoffs. Mais la conférence Est est plus vulnérable qu’elle ne l’a été depuis un bail », analyse Billups sur USA Today. « Amener [Avery Bradley] était super important. Il peut vraiment, vraiment aider ces gars. »
« Andre Drummond commence à comprendre le jeu »
Outre Bradley qui est parfaitement entré sur le poste d’arrière titulaire, Billups aime l’évolution de Tobias Harris sur le poste d’ailier. Il aimerait même en voir davantage défensivement de la part d’Harris, le meilleur scoreur de l’équipe à 20 points par match.
« Si c’était moi dans le vestiaire, je lui dirais : je veux que tu neutralises le meilleur extérieur adverse, que ce soit à domicile ou en déplacement. Et ensuite, on en viendra aux options offensives. »
De même, Billups apprécie les progrès d’Andre Drummond qui a enfin réussi à stabiliser son geste aux lancers.
« J’ai joué avec lui pour ma dernière année. Enfin, j’étais à ses côtés car on ne peut pas dire que je jouais ma dernière année… J’ai toujours pensé qu’il pouvait devenir un grand joueur, un joueur majeur de sa génération. Il a bossé son jeu cet été. Son shoot aux lancers est meilleur, son physique est en meilleure forme. Il est beaucoup plus actif. Il s’ouvre au cercle de manière très dynamique. Il met la pression sur la défense à l’intérieur. J’adore sa détermination. Je pense encore qu’il doit franchir plusieurs niveaux mais il commence à bien comprendre le jeu. »