Anthony Davis : « On sait qu’on va devenir une équipe unique »

Avec un bilan de trois victoires et trois défaites, le début de saison des Pelicans est sur plan comptable équilibré, ou moyen selon les différents points de vue. Mais il faut souligner que les coéquipiers d’Anthony Davis et DeMarcus Cousins restent sur trois succès en quatre matches, et c’est la première fois depuis février 2015 que l’équipe se retrouve à 50% de victoires… C’est donc plus qu’encourageant.

« C’était important pour nous », confirme Alvin Gentry. « Car à l’Ouest, c’est dur d’enchaîner sur 7 ou 8 matches. Il y a tellement de bonnes équipes, et pas seulement les grosses cylindrées, il suffit de regarder des équipes comme Memphis ou Denver. Il faut se battre contre elles pour essayer d’aller en playoffs. »

Pour cela, les Pelicans ont un argument de poids : le duo DeMarcus Cousins – Anthony Davis. Les deux intérieurs sont énormes depuis le début de l’année et pèsent à eux deux 58 points (la moitié des points de l’équipe), 27 rebonds, 8 passes, 4 contres et 3 interceptions de moyenne !

« On va être une équipe unique, on le sent », estime Anthony Davis, avant de se corriger. « On ne le sent pas, on le sait. On doit simplement continuer de jouer comme on le fait, en défendant dur et en jouant collectif. Quand on est sur le terrain, on pense pouvoir battre n’importe qui. »

Les Pelicans doivent réellement jouer à domicile

DeMarcus Cousins, monstrueux depuis le début de saison et gargantuesque sur les deux dernières rencontres (35 points à 55%, 45% à 3-pts, 17.5 rebonds, 8 passes), annonce pourtant que le duo a encore des éléments à travailler.

« On peut se battre avec les meilleurs. On commence à comprendre ce qu’il est nécessaire de faire pour gagner les matches. On apprend à jouer l’un avec l’autre, mais le mouvement de la balle est bon dernièrement. Défensivement, ça va. On est dans un bon rythme. »

Dernier élément enfin : le public. Gâtés avec deux matches contre les Warriors et les Cavaliers, les spectateurs doivent continuer de donner la voix pour porter leur équipe malgré des adversaires à venir moins prestigieux.

« L’énergie est là, on veut que le public soit dominant », annonce Jrue Holiday. « Il y a tellement d’autres équipes où jouer est compliqué. On souhaite que ce soit comme ça ici. Je peux dire que sur ces dernières années, il y a eu des moments où on ne savait pas qui jouait à domicile. Cette saison, il y a du bruit et pour nous, c’est génial. »