Fort logiquement, David Stern a demandé à Gilbert Arenas de ne plus évoquer la triste affaire des armes apportées dans le vestiaire des Wizards.
Mais apparemment, l’arrière vedette de Washington n’a plus envie de parler du tout. En tout cas, il n’a plus envie de sourire.
Lundi, lors du Media Day, Arenas est apparu devant la presse mais ce n’était plus le Arenas d’autrefois. L’Agent Zéro n’existe plus, et Arenas s’est contenté du strict minimum dans ses réponses.
Jugez plutôt avec l’intégralité de sa conférence de presse.
Qu’est-ce qui vous enthousiasme le plus cette saison ? L’arrivée de nouveaux joueurs ?
C’est mon boulot, et beaucoup de gens sont impatients de nous voir. Donc, je suis pressé que la saison démarre.
Quel effet ça fait de retrouver les médias, et de parler à nouveau ?
Je veux juste jouer. Cela fait partie de mon boulot. Donc je le fais.
C’est tout de même différent d’auparavant ?
Oui, je pense.
Avez-vous changé en tant que personne depuis la dernière fois ?
Je suis davantage renfermé sur moi-même. J’ai vieilli, et forcément j’ai grandi. C’est une année de plus. Une nouvelle équipe.
Tout à l’heure, lors de la séance photo, vous n’avez pas souri. Vous prenez ça pour du business désormais. C’est le message que vous voulez faire passer ?
Le seul endroit où je veux sourire, c’est le terrain. C’est là que je bosse, et c’est là que j’aime être. C’est le seul endroit où j’ai besoin de sourire. »
Mais êtes-vous heureux ? Vous n’en donnez pas l’impression.
Oui, je suis heureux. Mais dans le passé, je pouvais montrer mon bonheur en dehors des terrains. Je n’ai plus besoin de le faire. Désormais, j’ai juste besoin de jouer mon jeu, et de jouer avec passion. C’est mon unique objectif.
Comment allez-vous vous reconquérir les fans de Washington ?
Tout ce que j’ai à faire, c’est de donner le meilleur de moi-même.
Pensez-vous que les fans vous ont abandonné ?
Les fans viennent juste voir du bon basket. Peu importe ce que vous faites. Votre jeu parle pour vous. C’est ma façon de voir les choses.
Comment qualifiez-vous la relation avec vos dirigeants ?
C’est une super relation. C’est du business. A partir du moment où quelque chose vous appartient, vous faites tout votre possible pour sauver votre entreprise. Je l’ai compris, et aujourd’hui je vais de l’avant.