Depuis le media day à Minneapolis, le 22 septembre dernier, les Wolves ont quitté leur tanière pour évoluer loin de leurs bases pendant 18 jours, passant par la Californie, avec en point d’orgue les deux rencontres contre les Warriors en Chine.
Ce calendrier peut permettre à ce groupe, où les recrues sont nombreuses, d’apprendre à se connaître.
« J’y crois », avance Jimmy Butler à ESPN. « Pourquoi ne pas aller en Californie pour profiter du soleil ? Puis aller en Chine pour rencontrer des fans. C’est plaisant. Et, qu’on le veuille ou non, on va devoir passer du temps les uns avec les autres. »
Le précédent Boston
Tom Thibodeau se souvient de son expérience à Boston en 2007. Alors assistant de Doc Rivers, il avait quitté les États-Unis pour l’Europe et l’Italie notamment pour souder une équipe nouvellement composée des superstars Kevin Garnett et Ray Allen. À la fin de cette saison, les Celtics avaient d’ailleurs terminé champions…
« Je pense que c’est utile », estime le coach des Wolves. « Je l’ai vécu avec Boston, où on bougeait chaque saison. Pareil à Houston, ou à New York. C’est une opportunité pour passer du temps ensemble. Avec la présaison qui se réduit, c’est une belle occasion d’optimiser notre temps. »
Chaque instant vécu en voyage semble plus intense et intime qu’au pays.
« C’est une période de qualité », résume Karl-Anthony Towns. « Pas d’interruption, pas de téléphone portable ou autre. Ça fait la différence. On ressent l’unité, cette communication non verbale sur le terrain, c’est comme de la télépathie. »