A l’entrée du training camp, personne ne parle vraiment des Bobcats. Qualifiés pour les derniers playoffs, la franchise de Michael Jordan n’a pas beaucoup alimenté la chronique cet été. Larry Brown a perdu son meneur, Raymond Felton, parti pour les Knicks, et Rod Higgins a dégraissé, cédant Tyson Chandler puis libérant Erick Dampier.
Mais Tyrus Thomas a signé une extension et les pièces majeures (Stephen Jackson, Gerald Wallace et Boris Diaw) sont toujours là. Et Larry Brown va enfin pouvoir travailler dans la continuité.
La majeure partie des joueurs connaissent désormais son système. D.J. Augustin va devoir apprivoiser son nouveau rôle de titulaire, à moins que Shaun Livingston ne lui pique la politesse.
Toutefois, Raymond Felton sera sans doute la perte la plus dure à encaisser pour les Bobcats. Mais Larry Brown, et Charlotte, ne semblaient pas très enclins à le retenir. Tyson Chandler, de son côté, n’a finalement participé qu’à peu de matchs la saison passée. Et il n’a pas vraiment pesé sur l’équipe.
Alors, pourquoi oublie-t-on systématiquement les Bobcats dans la course aux playoffs à l’Est ? Le noyau dur a été conservé. Le coach, élément central de l’équipe, est resté. Avec la présidence de Michael Jordan, les Bobcats attirent désormais les sponsors et les spectateurs. Et la franchise s’est reconstruite sur des bases financières saines.
Il y a donc de bonnes raisons d’espérer à Charlotte. Même si le haut de la conférence Est s’est encore renforcé avec 4 ou 5 équipes inaccessibles pour Larry Brown et ses hommes, ceux-ci ont le talent, l’expérience et le vécu nécessaires pour briguer une des trois dernières places qualificatives. En attendant des jours encore meilleurs.