Partira ? Partira pas ? Partira où ? Après Kevin Durant l’an passé ou Paul George cet été, LeBron James devrait être le prochain joueur majeur à concentrer les spéculations l’été prochain. Et comme pour Paul George, Los Angeles est l’une des possibilités évoquées.
À ce sujet, un certain Julius Erving n’écarte pas tout à fait ce scénario. Il semble même le voir crédible pour des raisons qui dépassent le sport. L’ancienne légende des Sixers compare ainsi la situation à celle d’un autre monstre physique dans son registre qui, vingt ans plus tôt, avait quitté la côte Est pour le côté Ouest des Etats-Unis, et les Lakers.
« Les Lakers, j’en reviens au moment où Shaq (O’Neal) quitte Orlando. Il voulait être dans des films. Tu as de quoi prendre part à quelque chose d’énorme là-bas pendant que tu joues, alors ce serait une transition plus facile quand tu arrêtes de jouer. J’ai eu quelques coups de fil d’émissions dont LeBron est le producteur exclusif ou celui qui finance. Alors peut-être qu’ici en Californie, c’est l’endroit pour jouer ces dernières années pour mettre des choses en place. »
« Il fait le bon choix 99% du temps »
Dans l’argumentaire de Dr J, le côté business prend clairement le pas sur l’enjeu sportif. L’argument peut se tenir dans la mesure où LeBron James n’a jamais caché son sens et son envie de faire des affaires.
« Il faut lui donner du crédit. Son approche des choses d’un point de vue personnalité ou dans une perspective business, ou quoi que ce soit d’autre, 99% du temps il a l’air de faire le bon choix. »
En attendant de connaître la suite de sa carrière, LeBron James est déjà évoqué dans le classement des plus grands de l’histoire. Là encore, Julius Erving a son avis sur la question.
« Je pense que Kareem (Abdul-Jabbar) est le plus grand et que Michael (Jordan) le suit. Mais LeBron fait partie du débat, juste par sa façon de dominer son ère. Les playoffs, aller en finales six ou sept fois de suite. C’est presque un retour en arrière par rapport à Bill Russell qui a gagné huit titres de suite et 11 sur 13. La différence est que Bill avait une douzaine d’équipes face à lui, LeBron en a 30. »