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Le récit des quatre jours qui ont mené à la signature de Gordon Hayward à Boston

C’est sans doute la signature que l’on retiendra de cet été 2017, tant pour sa dimension sportive que médiatique. Gordon Hayward avait le choix entre Utah, Miami et Boston et ce sont les Celtics qui sont finalement sortis vainqueurs au bout de quatre jours de discussions pour l’ailier, et un imbroglio de plusieurs heures au moment de l’annonce de sa décision.

Quatre jours sur lesquels il est revenu pour The Vertical, en commençant par son premier rendez-vous à Miami. Venus en nombre pour convaincre le free agent – Hassan Whiteside, Udonis Haslem, Josh Richardson, James Johnson, Pat Riley, Erik Spoelstra et Alonzo Mourning – les Floridiens jouent parfaitement leur carte puisque le joueur est convaincu à son départ de South Beach.

« Je crois que le texto que j’ai envoyé à Mark (Bartelstein, son agent) c’était : Wow, ça va être difficile de faire mieux » confie ainsi l’ancien jazzman. « J’ai demandé à ma femme Robyn ce qu’elle en pensait, et elle m’a dit qu’elle se voyait bien habiter ici et que ce serait un super endroit pour nous. Elle m’a dit qu’elle aimait bien telle et telle femme de joueur, et qu’elle pourrait avoir de bonnes relations avec elles. Ce n’était que du positif. »

Difficile alors d’enchaîner pour Gordon Hayward, qui doit se convaincre de faire la part des choses : « Ok, on va essayer de mettre ça de côté pour aller à Boston l’esprit libre » se dit-il. Le changement d’ambiance l’aide alors dans sa démarche.

« Ce sont des approches et des styles différents. Quand on est arrivés à Miami, on a été accueillis directement par la sécurité, on avait une escorte policière, un policier sous couverture qui roulait derrière nous. À l’hôtel, on est passés par une porte dérobée pour que personne ne nous embête. Sécurité de première classe, aucune nuisance. »

La simplicité celte

Un gros contraste avec la simplicité celte, et ce trajet mémorable pour rejoindre l’hotel du couple Hayward. Pas d’escorte et de chauffeur à leur arrivée à l’aéroport : c’est Brad Stevens au volant, et l’entraîneur se perd deux fois sur la route !

« Quand tu arrives à Boston, tu as Brad Stevens et Micah Shrewsberry qui t’attendent dans le terminal, sans sécurité ou quoi que ce soit » poursuit l’arrière. « Je prends des photos avec les gens en récupérant mes bagages. C’est complètement l’opposé, un style différent. Mais quand on est arrivés, j’ai senti ce sens de la famille. Ça m’a rappelé le recrutement pour la fac avec Brad. »

Le temps de Butler, où l’ailier a évolué deux saisons sous les ordres du technicien celte, et échoué d’un rien pour le titre NCAA. Une aventure qui lie les deux hommes encore aujourd’hui, et dont le joueur garde un bon souvenir.

« Ça fait sept ans maintenant, mais quand il m’a appelé le 1er juillet, je me suis dit que rien n’avait changé » confie Hayward. « Il m’a fait comprendre que même si je n’allais pas à Boston, il n’y aurait pas de problème et on aurait toujours cette super relation, qu’il serait toujours avec moi pour me soutenir. »

Et pour le ramener à l’aéroport bien sûr. À Boston, l’ailier raconte avoir également petit-déjeuné avec Al Horford et sa femme, puis diner avec le couple Thomas. Entre les deux, Brad Stevens lui avait préparé une vidéo pour lui expliquer son rôle potentiel avec les C’s. Avec un objectif commun à toutes ces personnes « la dix-huitième bannière ».

L’émotion avec le Jazz

Le 3 juillet, après deux jours de négociations, Gordon Hayward est à San Diego pour discuter avec le Jazz. Un rendez-vous plein d’émotion qui le perd encore plus dans sa décision.

« Leur derniers mots ont été : ‘On a besoin que tu reviennes pour passer à l’échelon supérieur, faisons-le’. »

En sachant qu’avant ça, avant le coup d’envoi de la free agency, Utah avait pris la peine de le consulter concernant la venue de Ricky Rubio. Un moyen de l’impliquer dans le futur de la franchise, qui à force de jouer la corde sensible élimine Miami de la course. Reste à choisir entre les deux derniers concurrents.

Et à l’écouter, c’est ESPN qui a décidé à sa place en annonçant que Boston avait raflé la mise. À ce moment-là, quand l’information sort, il assure que son choix n’était pas encore fait.

« Mon téléphone n’arrêtait pas de sonner. J’ai dit à Mark ‘Tu as vu ça ? Apparemment on a pris une décision’. J’ai ressenti beaucoup de pression parce que tout le monde disait que j’avais tranché alors que je n’étais pas sûr que Boston était la bonne destination. »

Les heures passent, les démentis s’enchaînent, mais en coulisses le joueur prévient tout le monde à Salt Lake City : il va rejoindre Boston. Comme il l’explique dans le papier qui sort quelques minutes plus tard, le 4 juillet vers 20h, sur The Player’s Tribune, c’est la culture celte qui a fait la différence. Après toutes ces tractations, il a fini par se laisser convaincre par quelque chose d’intangible.

« C’était comme une intuition… La ville, le coaching staff, les joueurs. J’ai eu le sentiment que le simple fait de porter la tunique des Boston Celtics et de me battre pour le titre avait surpassé tout le reste pour moi. »

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