Kyle Kuzma, la révélation estivale des Lakers

C’est incontestablement une des révélations de cette ligue d’été de Las Vegas. Drafté en 27e choix par les Nets, mais envoyé aux Lakers dans l’échange pour Brook Lopez, Kyle Kuzma a bouclé son tournoi estival sur une performance dantesque à 30 points et 10 rebonds, le tout à 11/16 aux tirs.

Du très bon boulot. Ce qui lui a notamment valu les louanges de Magic Johnson après avoir été élu MVP de la finale remportée par son équipe des Lakers. 

« Je suis content d’avoir pu montrer ce dont j’étais capable », a déclaré le rookie à Spectrum Sportsnet. « Mais je ne me soucie pas tellement de savoir ce que l’on pense de moi. Un jour, on va me féliciter et le suivant, on va me descendre. Je dois simplement rester bien équilibré et continuer à faire mon travail. »

Sorti de nulle part, avec sa cote qui est montée d’un coup à l’approche de la draft, Kuzma (22 points, 6 rebonds, 3 passes) a également été récompensé de ses performances en étant élu dans le second cinq de la compétition.

« Je ne pensais pas que je pouvais être aussi agressif. J’étais agressif à la fac, mais pas autant que ça. Mais bon, si je suis bien concentré et bien dans mon match, je peux faire quasiment ce que je veux sur le terrain. Enfiler ce maillot des Lakers donne beaucoup de confiance. Ça veut dire que je suis enfin arrivé en NBA. »

Déjà élu dans le premier cinq de la Pac 12 la saison passée, Kuzma s’est régalé à Las Vegas. Il a artillé à trois points et ne s’est effectivement pas privé d’aller au cercle avec agressivité dès qu’il en a eu l’occasion. Il s’est même permis plusieurs coast to coast assez grandiloquents avec ses 2m08 qui remontent le terrain à toute allure.

« A la fac, quand on est la première option, même quand on est sur le côté faible, on a des défenseurs proche de nous constamment. Ici, avec autant de bons joueurs, il y avait plus d’espaces et ça m’a permis de jouer mon jeu plus libéré. »

Dans la NBA actuelle où les « stretch four » font recette, Kyle Kuzma a une belle chance de percer. Avec Larry Nance ou encore Julius Randle devant lui dans la rotation, il aura en tout cas de sacrés « sparring partners » à l’entraînement cette saison.

« Sachant d’où je viens, je suis très content de mon parcours. Peu de gens sortent de Flint, Michigan et arrive à devenir MVP de quoi que ce soit. C’est une ville très dure. Je suis fier d’en être arrivé là. »

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