John Wall n’avait plus de jambes…

Héros du Game 6 avec son shoot de la gagne inscrit à trois secondes de la sirène, John Wall (18 pts, 11 pds, 8/23 aux tirs) a loupé sa deuxième mi-temps dans les grandes largeurs, terminant le Game 7 sur un horrible 0/11 aux tirs en 19 minutes ! Une deuxième période qui rappelle la 7e manche de James Harden face aux Spurs…

Pour Marcus Smart, la fatigue est autant responsable que la défense des Celtics.

« Il est apparu fatigué. Il a donné tout ce qu’il avait, mais ses jambes n’étaient plus là, et c’est ce qu’on s’est répété pendant tout le match » raconte Marcus Smart. « C’est ce que nos coaches nous ont répété : « Faites le jouer, soyez toujours à 2 ou 3 sur lui. » Il allait finir par craquer, et dans le Game 7, ses jambes l’ont lâché. »

Scott Brooks n’est pas exempt de tout reproche puisqu’il a décidé de faire jouer Bradley Beal et John Wall toute la deuxième mi-temps. Le meneur des Wizards n’a jamais pu souffler, et son 2 sur 13 aux tirs en deuxième mi-temps fait tâche après sa très belle première mi-temps…

« J’en ai parlé avec eux » se défend le coach des Wizards. « J’aurais pu les économiser deux ou trois minutes par ci ou par là, mais les temps-morts sont longs en playoffs, et on sortait de trois jours sans jouer. Il n’y avait pas de raison de les économiser. »

« On a réalisé une saison de folie mais ça reste une déception »

Il n’en demeure pas moins que John Wall est apparu à bout de souffle en deuxième mi-temps, incapable de faire la différence sur son premier pas, et contraint d’arroser de loin.

« La seule chose que je puisse dire, c’est ce que j’espérais mieux jouer que ça » a-t-il réagi en conférence de presse. « Si on enlève ça, on a réalisé une saison de folie, et une série de folie. On peut prendre ça comme une motivation, mais c’est difficile d’y penser pour l’instant. Ça reste une déception car on avait le sentiment d’être meilleurs qu’eux, et que c’était un Game 7. Ça fait mal… »

Pour Scott Brooks, dont c’était la première saison à la tête des Wizards, cette saison reste positive en tous points, et il tient à rendre hommage à son meneur de jeu.

« Je l’adore, et j’adore sa manière de jouer » a-t-il conclu. « Ce gars est un vrai winner, et il joue avec beaucoup de dureté, et c’est exactement ce qu’on demande d’un leader. C’est exactement ce que je demande d’un meneur de jeu. J’aime sa manière de jouer, et il ne peut que progresser. Son shoot extérieur a progressé depuis trois ou quatre ans, et on va bosser cet été pour encore améliorer ça. Je ne peux rien dire de plus sur lui : je l’adore et notre avenir est brillant car nous l’avons comme leader. »