Cinq ans après, Salt Lake City veut s’enflammer pour les playoffs

Entre la saison régulière et les playoffs, c’est le jour et la nuit en termes d’intensité. Même chose au niveau de l’ambiance, et à titre d’exemple, le Verizon Center de Washington est transfiguré à la mi-avril, et la température monte encore lorsque les fans n’ont pas l’habitude de voir leur équipe en postseason, comme ce fut le cas la nuit dernière à Milwaukee.

Mais qu’en sera-t-il à Salt Lake City, gâtée pendant les années 1980 et 1990 et le début des années 2000 avec vingt participations de rang de son Jazz adoré, mais qui n’a plus connu cette intensité depuis cinq ans ?

« Je m’attends à ce que ce soit bruyant et qu’il y ait beaucoup d’énergie » explique Derrick Favors, qui remplacera Rudy Gobert, forfait. « Ça va être plaisant, ça va être une super atmosphère pour nous, un gros avantage et je suis enthousiaste à cette idée. »

Un treizième homme inconnu pour beaucoup

On l’a vu dans le Wisconsin : le treizième homme peut faire basculer une rencontre en très peu de temps. Les Bucks ont ainsi surfé sur une atmosphère en fusion pour prendre 30 points d’avance sur Toronto dès le deuxième quart-temps. Preuve s’il en est de ce fameux « avantage du terrain » dont vont jouir les homes de Quin Snyder dans quelques heures.

« On est excité à l’idée de jouer à la maison » avoue aisément l’entraîneur pour le Deseret News. « Je trouve que c’est fabuleux. C’est fort. Le truc le plus fou, c’est le niveau de décibels dans la salle. Parfois je ne m’en rends pas compte pendant les temps-morts, mais après le match je ne peux plus parler parce que dois parler plus fort aux gars pour qu’ils m’entendent. C’est mon outil de mesure. »

Joe Ingles prévient néanmoins ses coéquipiers : attention à ne pas être dépassé par ses émotions, pour ces joueurs qui, pour beaucoup d’entre eux, n’ont jamais joué dans ces conditions. Et pour le trio déjà présent il y a cinq ans – Gordon Hayward, Derrick Favors et Alec Burks – l’objectif est d’arracher au moins une victoire cette fois-ci.

« Evidemment, c’est trop bon de jouer ici avec les fans. Être trop enthousiaste ou trop stressé peut aussi causer du tort, mais je pense que nos gars vont bien gérer » rassure néanmoins l’Australien. « Ça va vraiment aider. Dès que tu as une chance de jouer à la maison, surtout en playoffs, c’est super. On a hâte d’y être. »

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