John Wall : « C’est en playoffs que les légendes et les superstars se font un nom »

Au sein d’une conférence Est indécise qui a vu Boston et Toronto perdre l’avantage du terrain dès leur entrée en lice, et Cleveland vaciller, Washington peut se réjouir d’avoir assuré pour son premier match contre Atlanta. La bande de John Wall a une belle carte à jouer cette année, mais le meneur de jeu All-Star, qui a passé deux fois le premier tour pour ses deux dernières participations à la postseason, est conscient que le chemin est à la fois très court, et très long.

Et il se charge de le rappeler à ses coéquipiers.

« On est prêts et excités » assure-t-il dans une interview pour HoopsHype. « On a quelques gars qui n’ont jamais été dans cette position auparavant, donc c’est à moi, Brad et au coaching staff d’emmener ces gars, de s’assurer qu’il sont à l’aise, concentrés, et qu’ils comprennent la tâche qui leur incombe. Chaque chose en son temps. On sait que c’est long, mais tout ce qu’il faut pour être couronné champion, c’est seize victoires. Tu ne sais pas de combien de matchs tu auras besoin pour avoir ces seize succès, mais il faut prendre les matchs les uns après les autres et bien se préparer pour chacun d’entre eux. »

Et pour jouer sa chance au maximum, deux facteurs essentiels.

« Je pense que la clé est qu’on reste en bonne santé et qu’on défende bien » liste-t-il. « Qu’on rentre ou non nos tirs, on doit défendre très dur. »

La santé, cet élément qui selon lui a manqué aux Wizards ces dernières saisons pour exploiter au maximum leur potentiel.

Le Top 3 à l’Est ? « On les a tous battus cette saison »

Les Wizards avancent de toute façon sans complexe.

« On n’écoute pas tout ça » explique-t-il au sujet des différents pronostics. « On a battu toutes ces équipes cette saison. Mais comme je le dis à tout le monde, ce qui s’est passé en saison régulière n’a pas d’importance. Personne ne regarde qui a sweepé qui ou qui a perdu trois fois. C’est une atmosphère différente en playoffs. »

Une atmosphère qui vaut tout l’or du monde pour le n°2. Car s’il vise la course au MVP sur le plan personnel, rien ne lui procure plus de plaisir que la scène des playoffs.

« Je kiffe. Vous me connaissez, j’adore la lumière et cette grande scène. Il n’y a rien de mieux. C’est là que les légendes et les superstars se font un nom, dans ces gros matchs de playoffs. Les gens voient jusqu’où vous pouvez emmener votre équipe (…) Quand vous entrez dans la salle, vous sentez à quel point l’atmosphère est pesante. Le public est debout sur chaque possession. Il n’y a jamais de temps mort. Il n’y a pas un siège vide. Je vis pour ça. Je suis excité que certains de mes coéquipiers aient la chance de vivre ça pour la première fois. »