Larry Bird et Bill Russell. Rien que ça ! Face aux Grizzlies, Tony Parker a effacé des tablettes les deux légendes Celtics, au nombre de points marqués en playoffs, mais aussi du nombre de minutes disputées. Pas de quoi l’enflammer…
« J’ai de la chance de pouvoir encore être là et de jouer à ce niveau » a-t-il répondu aux médias. « Il n’y a qu’un gars que je cherche à satisfaire, et c’est Coach Pop’. Les autres, je ne m’en préoccupe pas vraiment. »
TP fait le modeste mais adversaires comme coéquipiers ont été impressionnés par sa performance.
« On parle d’un Hall Of Famer » estime David Fizdale. « C’est quelqu’un avec beaucoup d’orgueil, et c’est sa période de la saison. Ces joueurs ont ça en eux. J’ai mis la pression sur mes joueurs pour qu’ils comprennent qui ils affrontaient. »
Un Parker surmotivé par les playoffs, cette période de la saison où les grands joueurs, même vieillissants, sont capables de se transcender.
« Il a retrouvé la forme ces deux dernières semaines » trouve Gregg Popovich. « Il a fait un super boulot à la salle de muscu’ et sur le terrain pour retrouver son élan. »
Mike Conley dominé
Pour Kawhi Leonard, un Parker à ce niveau change beaucoup de choses.
« Lorsqu’il est agressif, qu’il met ses tirs, qu’il pénètre et force la défense à mettre un deuxième joueur sur lui, c’est énorme pour nous. Pas uniquement moi, mais tout le monde. Il nous apporte des shoots démarqués. »
Et quand Parker ne perd pas un ballon et plante 18 pts en 22 minutes, ça devient mission impossible pour les Grizzlies, et Mike Conley en particulier.
« Sans un grand Mike, il n’y aura pas grand chose dans cette série » prévient Fizdale qui attend donc une réaction d’orgueil de son meneur, à la fois en attaque pour peser sur la rencontre, mais aussi en défense pour limiter Parker.