Un an après son élimination au premier tour par Atlanta, Boston retrouve les playoffs avec une toute autre étiquette : celle de meilleure équipe de la conférence Est. Ce qui a changé depuis ? Le passage dans le camp Celte d’Al Horford.
À l’époque, l’ancien Gator est l’un des grands artisans de la sortie des Celtics.
« Je me souviens à quel point il était actif défensivement » explique Brad Stevens au Boston Herald. « Quand on essayait de les dépasser en transition, il était là avec ses grands bras sur la ligne des lancers, pendant toute la série. La manière dont il courrait des deux côtés nous avait plombés. »
Et c’est dans une catégorie non quantifiable mais tellement précieuse qu’Al Horford avait le plus impressionné Brad Stevens à l’époque.
« Je me souviens de toutes les petites choses qu’il faisait. Quand on regardait des vidéos de lui contre nous, il était de chaque action, offensive comme défensive. Une des choses qui m’a le plus marqué était sa capacité à contester les tirs à chaque fois. Donc je suis simplement heureux qu’il fasse partie de notre équipe. »
Isaiah Thomas, la principale raison de sa venue
Débarqué dans le Massachussets l’été dernier, Horford a permis à Boston, mais également à Isaiah Thomas, de franchir un cap cette saison.
« Il a joué un rôle important dans ma réussite » confie ainsi IT, endeuillé cette nuit par le décès accidentel de sa petite soeur. « Je me souviens qu’il m’a dit plus tôt dans la saison qu’il était là pour me faciliter les choses. Il m’a dit « Tu vas mener l’équipe et je vais rendre les choses le plus simple possible ». Il le pensait, et c’est ce qu’il a fait depuis le premier jour. C’est important pour moi. »
Le n°4 est en fait un des principaux arguments qui a convaincu l’ancien Hawk de signer à Boston l’été dernier.
« Je pense juste que c’était important pour lui de savoir qu’il était une des principales raison pour lesquelles je suis venu, lui et son potentiel » avoue l’intérieur. « Evidemment, on parle d’équipe mais il en représente une grosse partie. Je voulais m’assurer qu’il ait compris que j’allais l’aider du meilleur que je puisse pour faciliter ses matchs, et nous aider à en gagner. C’est ce que tu veux faire : aider à gagner et être dans une position pour réaliser des choses spéciales. »
Se retirer au service du collectif, un choix si cher à la philosophie Celte que Brad Stevens ne se lasse pas de vanter.
« On dit toujours qu’il y a un point dans la carrière d’un joueur où il prend conscience de ce qu’il fait de mieux, de comment il peut avoir le plus d’impact sur le jeu et de valeur pour l’équipe » décrit l’entraîneur. « Beaucoup de gars ne le trouvent pas si rapidement parce qu’ils essayent de survivre. Lui est très à l’aise avec son jeu. Ça doit probablement apporter beaucoup de sérénité sur le terrain de savoir ce qu’on fait de mieux et de s’y tenir. »