Même si les bookmakers les voient atteindre les Finals pour une troisième fois d’affilée, c’est peu de dire que les Cavaliers sont dans une situation très inconfortable. Le champion en titre a terminé la saison sur quatre défaites de rang, et il n’aura pas forcément l’avantage du terrain en finale de conférence, ni en finale NBA s’il parvient à ce stade de la compétition.
« Je sais pourquoi on peut le faire »
« Vu tout ce qu’on a traversé cette saison, on est dans une situation où l’on peut encore faire quelque chose d’unique » affirme LeBron James à USA Today. « On a une chance de tout rafler. »
Est-ce du réalisme, de l’optimisme ou la bonne méthode Coué ?
« J’ai la réponse mais je ne vous la donnerai pas. Mais je sais pourquoi j’ai le sentiment qu’on a un super occasion de le faire ».
« La réponse », c’est sans doute lui-même. Depuis six ans, toutes les équipes possédant LeBron dans leurs rangs ont atteint les Finals, et il en a remportés trois sur six. En 2015, l’équipe avait rapidement perdu Kevin Love, et sans Kyrie Irving, elle avait poussé les Warriors dans ses derniers retranchements.
En 2016, l’équipe vire son coach à la mi-saison, doit à nouveau composer avec des pépins divers et variés, et pourtant elle survole les playoffs à l’Est, avant de créer le plus grand exploit de l’histoire de la NBA : remporter une finale après avoir été menée 3-1.
Avec LeBron James dans ses rangs, Cleveland est capable de tous les exploits, d’autant qu’une nouvelle compétition commence.
« Au final, je ne vais pas passer mon temps à pester sur ce qu’il s’est passé en saison régulière avec les blessures, les sales défaites, les bonnes victoires, ou quoi que ce soit… On a un bon groupe pour attaquer les playoffs, et c’est tout ce qu’on demande. »
« Seul le présent compte »
Un groupe à nouveau retouché puisque Dahntay Jones et Edy Tavares sont arrivés in extremis. Ce n’est pas eux qui transformeront l’équipe mais les Cavaliers avaient un besoin urgent de spécialistes défensifs après un premier trimestre raté, et même un bilan négatif en mars et avril.
« Seul le présent compte désormais » conclut LeBron. « C’est à moi de préparer ce groupe, de faire en sorte qu’il soit concentré, et qu’ils comprennent la chance qui se présente. C’est aussi simple que ça, et il faut être prêt à y aller. On doit être le plus affuté possible dans nos têtes, et le plus frais possible physiquement pour attaquer le Game 1. »
Début de réponse demain à 21h00 face aux Pacers de Paul George.
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