Jeff Teague et les Pacers surprennent Houston

En difficulté depuis quelque temps avec une seule victoire sur leurs huit derniers matchs et peu à l’aise loin de leurs bases, les Pacers ont pourtant surpris les Rockets (117-108) dans le Texas. Grâce à l’activité de Jeff Teague (25 points, 8 rebonds, 6 passes), les joueurs d’Indiana ont réussi à renverser le match, Houston essayant de revenir à coups de 3-points qui ne rentraient pas, finissant à un piteux 10/45 dans l’exercice…

Pourtant, tout avait bien commencé pour les locaux. La défense d’Indiana est encore beaucoup trop permissive et le mouvement du ballon permet aux Rockets de se rapprocher tranquillement du cercle. Les Pacers n’arrivent pas à tenir le rythme et Houston prend déjà le large : 18-2 après cinq minutes de jeu !

Le duo Rodney Stuckey – Monta Ellis va donner un coup de fouet offensif aux Pacers mais l’énergie est bien du côté texan.

« Un champion doit avoir du coeur, un gros coeur… »

Sam Dekker et Lou Williams artillent de loin et voilà l’écart qui regonfle pour flirter avec les 20 points. Encore une longue soirée pour les Pacers ? Pas vraiment. Paul George et les siens se mettent finalement en route dans le deuxième quart-temps et profitent des largesses défensives des Rockets pour passer devant (59-58) à la mi-temps.

Houston est dans le dur et l’équipe tente comme d’habitude de trouver du rythme derrière la ligne à 3-points. Le problème, c’est que ça ne rentre pas et qu’Indiana en profite pour rester devant (88-80) à l’entame du dernier round.

Rodney Stuckey et Monta Ellis reviennent mettre du rythme et Jeff Teague se régale face à des Rockets qui semblent à court de solutions. Avec 14 points d’avance à 4 minutes de la fin, le match semble plié. Mais Houston attaque le panier pour récolter des fautes, et Lou Williams rentre quelques paniers de loin. Revoilà les Rockets à portée (110-108) à moins d’une minute du terme. Les hommes de Mike D’Antoni vont-ils réussir le hold-up dans un match mal engagé ? Réponse : non.

Paul George trouve C.J. Miles dans le corner et Houston reste muet, plombé par sa défense et son obsession du tir de loin.

« Je leur ai dit : ‘Ils ne donnent pas le titre à des gars qui font juste des apparitions sur le terrain, il faut aller le chercher’, » peste Mike D’Antoni. « Un champion doit avoir du coeur, un gros coeur… et nous ne l’avons pas montré ces derniers temps ».

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