All-Star Weekend : trois questions à DeMar Derozan

All-Star pour la troisième fois de sa carrière, DeMar DeRozan commence à être un habitué du match des étoiles. Avec nous, l’arrière revient sur l’arrivée de Serge Ibaka à Toronto, afin de relancer des Raptors dans le dur, mais aussi sur le nombre important de médaillés olympiques de Rio lors de ce week-end en Louisiane.

Serge Ibaka vient d’arriver à Toronto, est-ce que vous pensez qu’il peut être la pièce manquante pour aller jouer le titre ?

« Je pense qu’il va beaucoup nous aider. Il peut protéger le cercle, il peut tirer à trois points et ouvrir des espaces, il va avoir un impact immédiat sur notre façon de jouer. On n’a plus eu ce type de joueur depuis le départ de Chris Bosh, et on avait vraiment besoin d’un joueur comme lui. Si vous regardez dans toute la ligue, il n’y en a pas beaucoup comme lui. Compte tenu de ce qu’on recherchait, c’est le joueur idéal. »

En parlant d’Ibaka, il y a de plus en plus de joueurs africains en NBA, que pensez-vous du basket africain ?

« J’adore le basket africain. J’ai eu la chance de côtoyer certains joueurs venant d’Afrique et ils sont tous devenus des amis. Bismack Biyombo par exemple, il me supplie tout le temps de venir en Afrique pour aller jouer là-bas pendant l’été. C’est un continent où le basket est en plein croissance et je suis sûr qu’on comptera encore plus de joueurs africains dans les années à venir. »

Onze des douze joueurs avec qui vous avez gagné la médaille d’or à Rio sont ici à La Nouvelle-Orléans, est-ce que ça rend l’expérience encore plus particulière ?

« Oui c’est clair, on a toujours un groupe de discussion qui est très actif. Ça chambre beaucoup et c’est vraiment cool de voir qu’on est tous resté proche. Je ne sais pas si on va tous se retrouver pour faire quelque chose mais ça rend ce All-Star encore plus sympa que les années précédentes. Que vous soyez à l’Est ou à l’Ouest, peu importe, on a fait quelque chose de grand tous ensemble et on aura toujours ce lien. L’ambiance qu’il y a ici ressemble un peu à Rio, sauf qu’on a pas à rester sur un bateau (rires).

Propos recueillis à La Nouvelle-Orléans