Le pick-and-roll est devenu l’arme n°1 en NBA et les équipes l’utilisent à outrance, parce que ce simple mouvement entre deux joueurs offre toujours une option au porteur du ballon. Néanmoins, comme les défenses font face à cette séquence de jeu très souvent, il est parfois nécessaire de brouiller un peu les choses. Illustration avec Brad Stevens et les Celtics.
Comme le montre Half Court Hoops, Boston a ainsi une séquence de jeu où deux joueurs, un arrière et un pivot, sont en tête de raquette. Le premier remonte vers son meneur et s’écarte tandis que le second vient immédiatement porter un écran.
Perdre un défenseur faible ou se retrouver face à un adversaire moins rodé
Cette séquence de jeu peut presque sembler anecdotique tant le mouvement de l’arrière n’est finalement pas vraiment utilisé par les Celtics. Néanmoins, ce joueur supplémentaire a pour but de brouiller la lecture défensive habituelle des adversaires. Face aux défenseurs un peu naïfs comme Andrew Wiggins, elle peut suffire à faire la différence. Elle peut également permettre de surprendre une bonne défense, dont les joueurs « switchent » sur tous les écrans.
En effet, le premier déplacement de l’arrière peut forcer les défenseurs extérieurs à changer, par peur de laisser de l’espace à un shooteur comme Avery Bradley. Le porteur du ballon, Isaiah Thomas ou Marcus Smart, se retrouve alors à jouer le pick-and-roll face à un défenseur moins habitué à défendre la séquence… et donc plus à même d’être battu.
Ça nous rappelle d’ailleurs les Clippers qui, dans un autre genre, ont aussi placé un troisième joueur pour brouiller le pick-and-roll entre Chris Paul et DeAndre Jordan. Avec J.J. Redick qui sert d’axe de rotation du système, les défenses adverses se retrouvent parfois sans solution face à ce mouvement pourtant très simple.
Ce fut par exemple le cas des Nets, il y a quelques mois…