Karl-Anthony Towns explique son choix de jouer pour la République Dominicaine

C’est une tendance assez unique dans l’histoire de la NBA : les quatre derniers premiers choix de Draft ne joueront jamais avec l’équipe nationale américaine.

Anthony Bennett et Andrew Wiggins sont canadiens, Ben Simmons est australien et Karl-Anthony Towns a décidé de jouer pour la République Dominicaine. Car l’intérieur est pourtant bien né aux États-Unis, à Edison dans le New Jersey, le 15 novembre 1995. Son père est américain, sa mère native de la République Dominicaine.

Il aurait donc dû être un candidat naturel pour Team USA. Seulement, à l’âge de 15 ans, sa mère l’emmène découvrir son pays d’origine. Ensemble, ils visitent Saint-Domingue, la capitale du pays. Un voyage « unique » et « important » où il tombe amoureux de l’histoire et l’architecture de ce pays.

« Je n’avais vu que les États-Unis depuis le début de ma vie. Voir à quel point le pays de ma mère était beau, voir une autre face du monde, cela m’a ouvert les yeux. C’était incroyable. J’ai adoré », raconte-t-il à The Undefeated.

Ainsi, il décide de porter les couleurs du pays de sa mère. En juillet 2012, il participe à une rencontre amicale face à Team USA, emmenée par Kobe Bryant et LeBron James.

« C’était unique pour moi. J’avais la chance de représenter la pays de ma mère et d’une grande partie de ma famille. Une expérience folle. Quand on a une telle opportunité, c’est difficile de dire non. »

Réussir l’exploit d’aller aux Jeux Olympiques

Seulement, cette décision le prive désormais d’une sélection avec l’équipe américaine et de ses montagnes de médailles d’or. Là où la République Dominicaine n’a jamais participé aux Jeux Olympiques et a disputé deux Coupes du monde…

« J’ai pris cette décision et je n’ai jamais regardé en arrière. Je donne tout pour amener mon pays à un autre niveau et lui faire disputer les Jeux Olympiques. »

Dernière étape de ce changement culturel : apprendre l’espagnol pour parler avec les habitants.

« Je comprends l’espagnol, mais je ne le parle pas bien. Ma grand-mère, ma mère et ma sœur me parlent en espagnol et je réponds en anglais. Je veux vraiment apprendre, je veux être bilingue. »