Sweepés par les Cavaliers il y a deux ans au premier tour des playoffs, Brad Stevens et ses hommes n’ont pas eu l’opportunité de tester leur progrès l’an passé, échouant encore au premier tour face aux Hawks. Annoncés parmi les plus sérieux outsiders à l’Est, les Celtics pourraient en avoir l’occasion en fin de saison mais avant de le savoir, ils peuvent patienter avec un tour de chauffe ce soir à Cleveland. Et un objectif précis pour espérer l’emporter : freiner la circulation du ballon.
« Je pense que la première chose est de contenir la balle » explique Al Horford dans les colonnes du Boston Herald. « Je sens qu’un gars comme Jae (Crowder) peut faire ça sur LeBron. Derrière, nous avons de la profondeur sur ce poste avec Jaylen (Brown) ou Gerald (Green), voir moi. Nous avons beaucoup de joueurs capables de contenir ce ballon. »
Ce dernier passera également beaucoup de temps entre les mains d’un Kyrie Irving devenu presque aussi menaçant que le King en attaque.
« On doit faire la même chose avec Kyrie, et ça c’est difficile car il te rentre dedans et étire le jeu, mais je pense que faire cela contre eux est notre meilleure chance » poursuit l’intérieur.
Des Cavaliers libérés par le titre et l’attention portée aux Warriors
Le duel promet d’être disputé, mais également empreint de respect entre la petite équipe qui monte et le champion en titre, relayé au second plan médiatique par la « Super Team » de Golden State.
« Combien de fois est-ce arrivé que tout le monde parle d’une autre équipe que celle qui est championne en titre ? » interroge Brad Stevens. « Ils ont cette superbe combinaison d’avoir réussi quelque chose d’exceptionnel et de pouvoir encore avancer dans l’ombre de ces Warriors, dont tout le monde parle. »
Une formule qui réussit aux hommes de l’Ohio avec leur bilan de 23 victoires pour 7 défaites.
« Ils font tous de bonnes saisons » rappelle le coach. « Ils écartent le jeu, ils ont beaucoup de talent, ils sont tout en haut de la conférence Est depuis deux ans et ils continuent. »
Des progrès accélérés par la finale victorieuse en juin dernier, acquise dans l’adversité et qui enlève aujourd’hui, selon le technicien celte, beaucoup de pression aux hommes de Tyronn Lue.
« Je pense qu’on peut voir, particulièrement avec Kevin Love, que ce groupe a lâché une partie de son fardeau » explique Brad Stevens. « Ils ont été solidaires, ils ont remonté ce 3-1 (en finale) et trouvé des solutions pour gagner, avec des grosses actions de tout le monde. Je pense que ça renforce la camaraderie et le sens du plaisir pris en jouant. »