Malgré les erreurs, les imprécisions, les shoots manqués, la domination des Spurs et l’absence de D’Angelo Russell, les Lakers n’ont pas sombré… C’est ce qu’on retiendra de ce revers à domicile (116-107) face à des Spurs toujours invaincus loin de leurs bases.
Même dominés, les hommes de Luke Walton ont toujours su trouver des réponses pour proposer une belle opposition. Les erreurs (de jeunesse) ont ensuite plombé la tentative de hold-up mais Luke Walton peut clairement être fier de ses joueurs : ce sont des durs à cuire.
Sans Russell, sans imagination
Touché au genou gauche, D’Angelo Russell est en civil derrière le banc quand ses coéquipiers entament la rencontre. Enfin, entamer ne serait pas le bon mot puisque les fans pouvaient arriver en retard pour assister au premier panier de leur équipe. Les Lakers vont ainsi mettre 4 minutes pour marquer et couper le 9-0 des Spurs. Clairement, l’absence de Russell se fait ressentir.
San Antonio déroule son basket fait de décalage et de shoots ouverts quand les jeunes de Los Angeles montrent leur mauvais visage avec des actions forcées et des ballons perdus (16-26).
Les vétérans se démènent pour revenir
C’est Lou Williams et plus globalement les vétérans qui vont remettre les Lakers dans la rencontre, là où les Spurs vont être plus passifs en défense (52-52). Après la pause, le mouvement et l’adresse des champions 2014 refont surface, et c’est tout le contraire pour les joueurs de Walton, très brouillons. Dès lors, sans vraiment forcer, mais en s’appliquant, les Spurs font le break (76-91).
Les jeunes Lakers apportent certes du rythme mais également des fautes techniques quand les vétérans sont plus propres dans le jeu mais déstabilisent moins la défense des Spurs. Symbole de cette opposition : Brandon Ingram a multiplié les mauvais choix et il terminera à 4 points à 1/9 au shoot.
Clarkson explose, Kawhi et Parker maîtrisent
Pour revenir dans la partie, les Lakers ont besoin d’un run et Jordan Clarkson renverse la dynamique avec ses 14 unités dans le seul dernier quart-temps. Le public commence à se faire entendre et les Spurs, malgré leur matelas d’avance, doivent réagir pour ne pas se mettre en danger dans le money-time.
Kawhi Leonard, très complet (23 points, 12 rebonds, 7 passes), la joue comme Kobe Bryant en prenant ses responsabilités et c’est ensuite Tony Parker, avec deux shoots extérieurs, qui va conclure les débats (107-116). Les Spurs ont donc géré leur match en augmentant leur niveau de jeu lorsque c’était nécessaire.
Les Lakers, eux, ont cumulé beaucoup de mauvais choix mais leur nouveau style de jeu leur permet de garder une ligne directrice. Même dans une zone de turbulence, ils savent comment jouer, comment trouver des sensations et ainsi grignoter un retard. C’est une défaite certes, mais c’est aussi une nouvelle pierre dans l’apprentissage de cette jeune équipe, toujours aussi surprenante et agréable à regarder.
https://www.youtube.com/watch?v=dT7RxVp74W4
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.