La cuvée 2016 du Hall of Fame NCAA vient d’être intronisée hier à Kansas City, et on peut dire qu’elle était plutôt solide avec Doug Collins (Illinois State), Bob Boozer (Kansas State), Mark Aguirre (DePaul), Lionel Simmons (La Salle) ou encore Jamaal Wilkes (UCLA).
Mais la figure de proue de cette cuvée demeure Dominique Wilkins… et son coach, Hugh Durham. Ce dernier a réussi la prouesse d’attirer Wilkins à la fac de Georgia alors même que le joueur était poursuivi par de nombreux programmes, dont North Carolina où le jeune Do était au lycée.
Mais convaincu par Durham qu’il allait être la pièce centrale du dispositif, Wilkins a choisi Georgia et, jusqu’à ce jour, il ne regrette pas du tout son choix…
« De bien des manières, c’est vraiment spécial pour moi », affirme Wilkins sur ESPN. « Combien de fois a-t-on la chance d’entrer dans le Hall of Fame avec son coach ? J’adore ce mec. »
Joueur et coach liés à jamais
Enfin, cette opinion-là a, en l’occurrence, évolué avec le temps !
« Je ne sais plus si j’aimais coach Durham quand j’étais joueur. Il était dur. Mais il m’a d’abord appris à être un jeune homme respectable avant d’être un joueur de basket. Etre basketteur est facile si tu réussis à être un jeune homme respectable. »
De son côté, coach Durham a préféré minimiser son influence. Comme à son habitude en fait.
« La plupart du temps, quand on a du succès, c’est parce qu’on a des gens autour de nous qui font qu’on a du succès. On doit avoir de bons joueurs pour gagner. »
Ensemble trois ans entre 1979 et 1982, Wilkins et Durham ont en tout cas fait de Georgia une équipe sur qui compter en NCAA.
Un match à 32 points de Wilkins face à Kentucky (1981)