Draymond Green souligne la nouvelle dureté physique des adversaires des Warriors

Les deux équipes qui ont le plus gêné les Warriors l’an passé restent évidemment Oklahoma City et Cleveland. Outre le talent naturel de ces deux formations, elles ont imposé une dimension physique inédite aux champions 2015.

Les shooteurs des Warriors et leur attaque si fluide ont alors été bousculés comme jamais, et ils n’ont pas réellement trouvé la solution pour contrer les coups de leurs adversaires. Visiblement, cette saison, la leçon a été retenue et elle est appliquée dès les premières joutes d’octobre.

« Les équipes essaient de nous rentrer dedans », constate Draymond Green à ESPN. « Mais cela me va. On ne sera pas bousculé. »

Avec trois matches au compteur, et même sans citer de noms, il est aisé de faire la liste : San Antonio, New Orleans et Phoenix. Soit trois équipes aux pedigrees et effectifs totalement différents.

Contre Golden State ou contre Kevin Durant ?

Contre les Suns, Stephen Curry a même perdu son calme après un shoot à 3-pts où il estimait que Brandon Knight avait fait faute sur lui. Le meneur a donc donné un coup à son homologue des Suns, devant l’arbitre, et ainsi récolté une faute.

Contre les Pelicans, c’est Kevin Durant qui avait été sanctionné d’une faute technique suite à son geste d’humeur contre Lance Stephenson, poussé au sol. Les équipes sont-elles plus dures avec les Warriors par pure adaptation tactique ou est-ce la venue de Kevin Durant qui a attisé les esprits ? Réponse de l’intéressé.

« Je n’ai rien entendu, de qui que ce soit, mais clairement, ils sont plus physiques. Ce soir (dimanche), ils ont essayé de nous faire sortir de la rencontre. Ils peuvent parlent autant qu’ils le souhaitent, il faut tout de même jouer. »

Dans ce nouveau rôle de supers vilains, les Warriors ont une énorme pression sur les épaules et chaque match pourrait se transformer en combat, d’autant que les adversaires n’ont pas grand-chose à perdre en misant sur un jeu très physique.