Isaiah Thomas : « Si DeMarcus Cousins venait à Boston, ce serait vraiment bien »

Boston peut-il être le nouvel épouvantail de la côte Est et dépasser Toronto dans la division Atlantic pour venir titiller la domination programmée des Cavs ? Evidemment, tout le monde aura son opinion et chacun ira de son pronostic. Impérial en première période face aux Nets (19 pts à 6/6 aux tirs en 15 minutes) avant de jouer les tourneurs de serviette sur le banc en seconde période, Isaiah Thomas possède un avis bien tranché sur les chances des Celtics.

« Nous avons vraiment une bonne équipe, capable de faire du bruit. Si nous trouvons la cohésion et jouons juste, on peut faire de grandes choses. J’en suis convaincu », assure le micro-meneur All Star

Avec Al Horford et l’ancien meneur des Suns et des Kings, Brad Stevens possède un axe 1-5 qui rendrait même les Raptors jaloux et les Cavs méfiants. Depuis le début de la présaison, l’ancien Hawk confirme qu’avec lui, le jeu de passe et les fixations sont encore meilleurs, idem pour la défense.

« C’est un joueur super efficace qui rentre ses shoots ouverts, fait la bonne passe et joue bien le pick and roll », assurait Kenny Atkinson, coach des Nets et ancien assistant à Atlanta, après la lourde défaite des siens face au Trèfle. « Il va les rendre meilleurs en défense, sur le pick and roll et sur la protection du cercle », conclut celui qui a côtoyé le Dominicain pendant quatre ans.

Devant Brooklyn, Brad Stevens a pu continuer de régler ses gammes. La rotation est trouvée et pour l’instant ça marche : quand Amir Johnson sort le premier, c’est Marcus Smart qui joue le 6e homme et active un « small ball » replaçant Jae Crowder au poste 4. Isaiah Thomas peut aussi jouer avec Rozier et le revenant Gerald Green dans ce small ball que Brad Stevens continue de tester dans ses nouvelles versions.

Toujours un oeil sur Cousins ?

En attendant de savoir si Boston arrivera à priver les Raptors ou les Cavs de la finale de conférence, une chose est sûre depuis la saison passée et la venue d’Horford cet été : depuis l’échec des playoffs 2011, qui a officieusement scellé la fin de la grande époque du « Big Three », les Celtics n’ont jamais été aussi ambitieux. Danny Ainge envisage même d’ici février de réaliser un gros coup. Pourquoi pas en faisant venir DeMarcus Cousins ? Boogie respecte Thomas, et c’est réciproque…

« S’il venait à Boston, ce serait bien, même vraiment bien, » a répondu IT à Sporting News. « Il me respectait, et il me respecte toujours. Quand j’étais avec lui, je ne cédais pas. Je suis meneur, et c’était mon boulot. Peu importe si on ne trainait pas ensemble en dehors du terrain, sur le terrain, nous étions ensemble et j’avais des comptes à lui rendre. C’est comme ça que ça se passait, et il me respecte pour ça. »

Si Danny Ainge est toujours sur le coup, il lui faudra lâcher du très lourd pour contenter les Kings…