Il y a deux ans, les Suns avaient surpris tout le monde en se présentant avec trois meneurs de jeu de haut niveau : Eric Bledsoe, Isaiah Thomas et Goran Dragic. L’expérience a tourné court mais à Phoenix, on a de la suite dans les idées, et Earl Watson envisage de jouer avec un cinq « very small ball ».
Il l’expérimente en présaison, et l’idée est de jouer à l’arrière avec le tandem Bledsoe-Knight, épaulé de Devon Booker en 3, et de décaler TJ Warren en 4. Pour Watson, ce « quatuor de la mort » peut poser de gros problèmes aux adversaires.
« Les adversaires peuvent garder leurs grands mais qui va défendre sur TJ ? C’est le plus important » estime le coach de Phoenix, interrogé par l’Arizona Central. « Sa taille et le fait qu’il ait besoin d’une chance pour s’épanouir… C’est une parfaite occasion pour lui de s’épanouir. »
Cette volonté de jouer « petit » n’est pas liée qu’à ces quatre joueurs puisque Watson a aussi expérimenté des formules avec Barbosa, Goodwin et Ulis, tout en plaçant Warren ou Dudley en 4. Tyson Chandler absent, c’est Marquese Chriss et Dragan Bender qui ont officié en 5.
« Ça écarte le jeu » souligne Warren qui découvre ce nouveau rôle. « Je ne pense pas que beaucoup d’ailiers-forts soient capables de défendre sur moi. J’ai de l’espace pour jouer avec Devin Booker et Brandon Knight, deux shooteurs, à mes côtés. Je peux aussi trouver mes spots, et récupérer des rebonds offensifs. »
Pour Watson, il s’agit de surprendre et de sortir des cadres habituels.
« Le jeu devient plus fluide, et ça change. Il faut évoluer avec le match, et je n’ai jamais pensé qu’il fallait camper ses positions ».