L’équipe de France, les Spurs, l’ASVEL… Tony Parker revient sur un été chargé

SFR Sport a profité de l’Appart City Cup pour boucler sa série documentaire « Génération Parker » dédiée à Tony Parker, Boris Diaw, Florent Piétrus ou encore Mickaël Gélébale. Nous avons eu le privilège, avec nos confrères de Sport Buzz Business, d’assister au tournage de ce cinquième épisode que vous retrouverez en ligne fin octobre.

Le meneur des Spurs s’est ensuite entretenu brièvement avec nous et le néo-retraité en Bleu a avoué n’avoir jamais imaginé sa fin de carrière internationale.

« Je n’y ai jamais pensé. Tout ce que je peux dire c’est qu’on voulait aller aux JO et ramener une médaille après je n’ai jamais imaginé comment ça se passerait, contre qui et tout ça. »

« On ne voulait pas terminer nos carrières sans un titre »

Avec Boris Diaw à ses côtés, Tony Parker a consacré de très nombreuses années à l’équipe de France pour pouvoir atteindre l’objectif qu’ils s’étaient fixés jeunes.

« On disait qu’on voulait gagner une médaille d’or. Le gros rêve c’était ça. On ne voulait pas terminer nos carrières sans un titre. »

Et des titres, les deux compères en ont gagné. Parmi toutes ses années, entre joie, souffrance, déception, victoires et défaites, TP revient sur les trois moments les plus marquants de son histoire d’amour avec les Bleus.

« La médaille d’or à l’Euro en 2013, en 2000 en juniors et la demi-finale contre la Russie quand on se qualifie pour les JO en 2012. »

« On est les premiers basketteurs à jouer à 4 400m »

Hier à Nantes, Tony Parker a eu le droit à un nouvel hommage. Figure du basket français, il a inspiré de nombreuses générations de basketteurs tricolores. Et quand on lui demande quelles ont été ses références, le meneur explique que c’est la NBA qui lui a servi de modèle.

« Moi c’était plus la NBA. Quand j’étais petit, je rêvais de NBA donc c’était plutôt Magic, Jordan, Isiah Thomas. C’étaient eux mes références. »

En attendant la reprise de la saison NBA, Tony Parker a passé plusieurs jours dans son rôle de président de l’ASVEL et d’ambassadeur pour ses partenaires. Il y a quelques jours, Tissot l’a ainsi envoyé, avec une partie de son équipe villeurbannaise au glacier d’Aletsch en Suisse pour un match dans des conditions extrêmes.

« On est les premiers basketteurs à jouer à 4 400m. C’était bien. Terrain de basket sur la neige, c’était impressionnant, incroyable. Il faisait très froid et ça brûlait un peu mais ça passe, faut s’y habituer. C’était pire que Denver car on était plus haut. En plus avec l’hélico, tu te retrouves à 4 400m d’un seul coup. C’était incroyable. »

« On voudrait bien faire un club omnisport »

Après avoir mis un terme à sa carrière internationale, Tony Parker raccroche aussi son tablier de consultants pour RMC.

« J’arrête, ça fait huit ans maintenant. Je suis plus côté sportif avec l’ASVEL. Je ne suis pas trop attiré par la télé tout ça. Je ferais des interviews pour parler de l’ASVEL. »

Pour l’ASVEL, il a d’ailleurs de grands projets avec notamment la naissance de la future ARENA et la création d’une équipe féminine. Avant peut-être de se tourner vers d’autres clubs…

« On va y aller petit à petit. On voudrait bien faire un club omnisport mais on va commencer par le basket féminin. J’aimerai bien faire une section à l’ASVEL mais pour l’instant, il y a déjà le club de Lyon qui évolue au plus haut niveau. On verra, je suis ouvert à tout. »

La semaine prochaine, le meneur des Spurs sera de retour à San Antonio pour préparer la nouvelle saison. À l’issue des JO, TP n’a eu aucun doute sur sa volonté d’arrêter. Ni sur sa volonté de continuer avec les Spurs.

« Je m’étais déjà décidé, j’avais déjà réfléchi depuis longtemps. Ce n’est pas raisonnable avec ma carrière avec les Spurs. »

Il compte d’ailleurs bien profiter de ses dernières années en NBA. Quid du nombre d’années ?

« 4-5 ans. »