À deux semaines de sa sortie officielle, NBA 2K17 continue de se dévoiler petit à petit, avec des visuels, des notes et quelques nouveautés… Cette fois-ci, nous nous sommes rendus à Novato en Californie afin de tester ce nouvel opus. L’occasion de prendre en main Stephen Curry et compagnie pour un jeu toujours en quête de perfection en matière de réalisme. Une mise en bouche d’une heure avant la sortie officielle programmée pour le 16 septembre.
Qui peut battre les Warriors ?
Avant d’aller plus loin, il faut savoir que le double MVP est inarrêtable. Si dans la version précédente les développeurs n’avaient pas réussi à retranscrire correctement le niveau de jeu de Curry, et bien cette fois-ci c’est chose faite.
En sortie de dribble, en contre-attaque voire même du milieu de terrain, Curry rentre tout ou presque, et ce malgré la nouvelle mécanique de tir. Ajoutez à cela une vitesse hallucinante et un 98 aux lancers et vous avez entre les mains le joueur ultime.
Il suffit que Kevin Durant suive la cadence pour que les Warriors deviennent irrésistibles, une impression confirmée par Mike Wang, directeur du gameplay pour NBA 2K : « Golden State est sans aucun doute l’équipe NBA la plus forte de l’histoire des jeux vidéo ». À Cleveland de le faire mentir…
Au final, ce n’est pas étonnant. Stephen Curry culmine à 94 d’évaluation générale, KD n’est pas loin derrière avec sa note de 93. Klay Thompson et Draymond Green sont quant à eux à 90. Largement suffisant pour combler les lacunes d’un Zaza Pachulia nettement plus faible.
En ce qui concerne le jeu en lui même, 2K a encore placé la barre très haute.
Les graphismes ont été affinés par rapport à la version précédente et une fois devant l’écran, difficile de ne pas le remarquer. Les couleurs sont plus éclatantes, les visages et le grain de peau toujours mieux modélisés. Le seul souci concerne les yeux des joueurs. Tous ont le regard vide, ce qui vous mettra presque mal à l’aise lorsque vous tirerez un lancer-franc.
Récupérer un rebond est un exploit
Le gameplay a lui aussi été retravaillé. Le jeu est nettement plus fluide, le ballon est moins dirigé et ses trajectoires sont plus naturelles. Franchement, les premiers pas ont été assez compliqués, en cause les très nombreuses pertes de balle mais également la grande difficulté pour s’imposer au rebond. Il ne suffit plus de posséder de grands joueurs dans son effectif pour dominer la raquette. Le placement, la puissance et surtout le timing sont devenus des facteurs déterminants tant la bataille fait rage dans la peinture. 2K Sports avait annoncé qu’un effort avait été fait au niveau des bagarres au rebond, et il va falloir bosser sur l’écran retard et la lecture des trajectoires.
Au départ, le moindre rebond capté résonnera comme une petite victoire. D’autant plus que la foule sera là pour vous pousser à dépasser vos limites. Le public le fera de manière différente selon la salle dans laquelle vous évoluez. Car là encore, les développeurs ont franchi une nouvelle étape, puisqu’en fonction de l’acoustique les encouragements des fans n’auront pas le même rendu et ça ne s’arrête pas là.
Chaque salle a désormais sa propre ambiance
Les équipes de développement ont parcouru l’ensemble des parquets NBA afin de capter tous les sons possibles et ainsi rendre l’immersion plus réelle.
En clair, lorsque que le ballon rebondit au Madison Square Garden, il ne fait pas le même bruit qu’au Staples Center. Idem pour le bruit des filets ou encore des buzzers. Chaque salle possède donc sa propre ambiance sonore, fidèle à la réalité.
Ces petits détails sont une des plus grandes fiertés des développeurs et c’est grâce à cela que NBA 2K fait la différence depuis si longtemps. Ce n’est pas cette année que ça changera. A vérifier tout de même lors de notre véritable test, et notamment des nouveautés du mode Carrière.